RCA: quand l’électricité et le carburant tuent à petit feu, il n’y a pas non plus d’eau pour les éteindre

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Une vue du centre ville de Bangui le jour de noël décembre 2020 @crédit photo Erick Ngaba

Par Marly Pala         

Bangui 28 mai 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis un certain temps, la République centrafricaine fait face à de sérieux problèmes d’électricité, de carburant et d’eau. Alors que ces produits font partie des besoins primaires nécessaires pour la survie de toute une nation. Comment peut-on arriver à ce stade, du moment où le droit constitutionnel est appliqué et où les partenaires mettent les mains dans la poche pour investir ?

L’eau, l’électricité et le carburant sont des produits de première nécessité pour la survie absolue de tout un peuple. Mais en République centrafricaine, quand l’électricité et le carburant tuent à petit feu, il n’y a pas non plus d’eau pour les éteindre. Ce qui revient à dire que le manque de ces produits précités, survient au même moment et aucune solution n’est trouvée pour y remédier.

Aujourd’hui, si on essaie de faire le tour des villes intérieures des 623000 KM², on se rend compte avec amertume que beaucoup de personnes souffrent à cause du problème d’eau, pour ne pas dire eau potable. Malgré des stratégies de création des forages mises en place, le problème d’eau reste un défi majeur pour la population nationale.

Pour l’électricité, n’en parlons pas, car depuis des décennies, l’électricité fait toujours grand défaut. Ce qui fait qu’elle est devenue un luxe rare pour certains citoyens. A titre d’exemple, lorsque le courant arrive dans certains secteurs, ceci surprend beaucoup d’individus et d’autres poussent parfois des cris de joie. A cet effet, on se demande, quel rôle jouent vraiment la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA) et l’Energie Centrafricaine (ENERCA) ?

Les principales articulations qui glissent sur toutes les langues des autorités exécutives ou législatives pendant les campagnes électorales, c’est la garantie d’une vie saine et paisible des citoyens centrafricains ; c’est-à-dire, faire des efforts possibles pour satisfaire leurs besoins. Mais une fois arrivée au perchoir, c’est le contraire que le peuple subit. Ce qui n’est pas appréciable.

Il faut rappeler que l’eau, l’électricité, ajoutant aussi l’hydrocarbure, sont indispensables pour le bien-être quotidien des filles et fils du pays, car elles sont des produits de première nécessité. Mais si aujourd’hui le pays enregistre ce genre de problème, on peut déjà qualifier la Centrafrique d’un pays où tout est à refaire. Si les dirigeants tiennent compte de leur promesse faite pendant les campagnes et s’ils la réalisent, le citoyen lambda connaîtra une vie sans remords.

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