Par Thomas KOSSI
Bangui 9 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Le matin du 9 juin courant, les étudiants centrafricains au Cameroun ont élevé la voix quant aux diplômes que le pays délivre à ceux qui pourraient le représenter ailleurs. Pourquoi un tel coup de gueule des compatriotes vivant au loin ?
Le Centrafrique va où avec les multiples couacs qui lui sont jetés à coup sûr ? Le système éducatif que l’on ne cesse de parler au jour le jour, met le mal dans le sac national. Tant, sur le plan interne, des griefs sont le plus souvent adressés au type de formation, tant aux formateurs tant aux formés du terroir. Bien de choses cadrent illogiquement avec notre nature de faire et de vouloir faire, car l’on dit à qui veut entendre, que l’élève ne vaut que son maître.
Le ministère de l’éducation nationale, quand bien même il emploie des femmes et hommes dont les capacités académiques font la gloire de ce qu’ils représentent, sont toujours loin de leur objectif à atteindre. Les textes qu’ils signent et qui sont étalés partout pour la connaissance des uns et autres, font penser que combien de mains correctives ont mis la main à la patte.
Il fallait prendre ces précautions de peur que le trouble ne tombe pas dans la maison. L’on compte tout simplement éviter que des voix aussi méchantes fassent comprendre sur tous les toits, si les maîtres ne savent pas, que sauront les enfants que nous leur envoyons pour apprendre. Misère des misères, n’est-ce pas ?
Cela veut dire que l’éducation qui part de chez nous, a une force de recul par rapport à la compréhension de l’alentour. Ils pensent que les intellectuels centrafricains sont de prime abord, des hommes qui ne comptent que sur des bêtises. Pourquoi ne peuvent-ils pas faire des supers efforts devant les grandir comme cela se remarque ailleurs ?
Et pourtant, une unique université au pays, a la chance et le talent de faire développer ces hommes et les choses.
Des Thèses se défendent à Bangui. Pourquoi le système éducatif en Centrafrique brille en ridicule pendant que de toute part, leurs camarades brillent plutôt en hyper Maître ?
Le coup de gueule des étudiants centrafricains au Cameroun, pèsent et accablent les autorités locales en matière de l’instruction. Il faut que celles-ci réfléchissent et pensent faire le mieux d’elles-mêmes dans le but de croître sagement.