Par Erick NGABA
Bangui 11 juin 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine n’est pas encore sortie de son calvaire. Le pays s’enfonce de plus en plus dans une situation socio-économique inquiétante. Crise de carburant, électricité, eau potable, communication téléphonique et d’internet, entre autres, on dirait que le pays est aujourd’hui mis sous sérum.
Rien ne va aujourd’hui au pays de Barthélémy Boganda en ce qui concerne les conditions de vie du Centrafricain. Faustin Archange Touadera qui vient, à peine deux mois, d’être réinvesti président de la République pour un second mandat, a vraiment du pain sur la planche.
Il entame ce second mandat avec un tas de problèmes qui mettent le pays dans une situation d’asphyxie. Et les problèmes ne viennent pas de manière successive. Simultanément, les problèmes s’entassent faisant vivre le calvaire à la population.
Les deux derniers mois sont une période de calvaire en République centrafricaine. Les difficultés auxquelles confronte le pays viennent à la fois, comme si l’on a jeté un mauvais sort.
Manque de l’électricité et l’eau, la pénurie accrue de carburant, coupure des réseaux téléphoniques occasionnée par une panne technique du data serveur de l’entreprise Orange, tous ces malheurs ont frappé le pays dans la même période.
Ce goulot d’étranglement entraine une crise économique pour ce pays qui ne vit que des retombées des taxes douaniers et d’aides internationales. Par ailleurs, la suspension de l’aide budgétaire de la France au gouvernement centrafricain vient s’ajouter aux multiples crises que traverse le pays.
D’ailleurs, l’année 2021 a mal commencé en République centrafricaine avec l’avènement de la rébellion CPC qui a tout déstabilisé. C’est le mauvais vent qui a soufflé sur le pays dès le début de l’année en cours.
Il est temps pour que les Centrafricains d’en bas et d’en haut puissent se serrer les coudes dans la solidarité et l’unité, plier les manches, déployer tous les efforts possibles afin de faire face à cette intempérie qui s’installe dans le pays.
C’est pourquoi, le président Touadera doit s’entourer de bonnes personnes, des hommes de qualités, comme on le dit, des hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour l’aider à relever ces défis.
Le futur gouvernement doit être celui des compétents, et non celui des bras cassés et des opportunistes qui viennent se remplir les poches.