Par Marly Pala
Bangui 25 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis les crises militaro-politiques qui ont secoué la Centrafrique, la prolifération des armes devient monnaie-courante dans le pays. Ce qui engendre des pertes en biens matériels de certains citoyens. Car les vols à mains armées et les séquestrations deviennent récurrents, tant dans les quartiers de la capitale que dans les villes de l’intérieur du pays.
Située au cœur du continent africain, la République centrafricaine est l’un des pays d’Afrique qui reste encore fragile à cause de l’insécurité grandissante, provoquée par des conflits armés. Suite à ces multiples crises sécuritaires, des armes lourdes et légères de guerre sont tombées entre les mains de beaucoup de personnes, et des civils.
Aujourd’hui, malgré le couvre-feu instauré par les hauts dirigeants du pays, le phénomène de vols à mains armées, séquestrations et tueries, bat son plein dans certains quartiers de la capitale et à l’intérieur du pays. Ces faits font suite à la prolifération des armes en RCA et provoquent des pertes de vie et biens de beaucoup de Centrafricains et des organisations humanitaires présentes dans le pays.
Pour preuve, de nombreux citoyens se sont plaints ces derniers temps de la montée de braquages dans plusieurs secteurs de la capitale. Ajoutons à cela, des exactions commises par les groupes armés, dans les provinces du pays, emportant des véhicules, motos et matériels des organisations non gouvernementales qui viennent en aide en Centrafrique. Ce qui est un manque à gagner.
Ce constat du pullulement des armes dans le pays intervient au moment où des cas de braquages et autres mauvais actes deviennent récurrents en Centrafrique. Si les hautes autorités pouvaient mettre en exécution et sans délai, le processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement, les Centrafricains pousseront un ouf de soulagement.
