RCA: à quand le déguerpissement des kiosques anarchiques du marché PK5?

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Une vue d'une installation des kiosques et des vendeurs à la sauvette au marché PK5 à Bangui @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 1er Juillet 2021—(Ndjoni Sango) : Il y a de cela un bon bout de temps, que la Mairie de Bangui a commencé les déguerpissements des kiosques qui sont installés au bord des routes à Bangui . Mais qu’en-est-il du marché PK5 qui obstruent la libre circulation?

Cette mesure prise par les autorités municipales se fait piétinée par une certaine partie de la population centrafricaine, plus précisément, les commerçants du marché PK5, situé dans le 3ème arrondissement.

Les commerçants et les vendeurs ambulants du marché PK5 et ses environs, continuent d’étaler leurs marchandises au bord de la route malgré les dispositions prises par les autorités compétentes qui nécessitent les opérations de déguerpissement pour la libre circulation des biens et des personnes ; mais non plus pour éviter les cas des accidents à cause de la saturation des voies.

Ces mesures ont été appliquées et respectées par  certains commerçants et propriétaires des kiosques, librairies, etc…. Les constats faits sont énormes quand il s’agit des vendeurs de PK 5 et parfois ça donne l’impression qu’ils sont au-dessus de la loi à cause du refus d’application et du respect de ces directives édictées par les hauts dirigeants.

La mairie de Bangui et ses autorités municipales doivent faire preuve de transparence et d’équité afin qu’il y ait égalité entre ces deux catégories de commerçants. Ce qui revient à dire que les commerçants du marché PK5 doivent également déguerpir afin d’éviter tout incident qui pourrait nuire à la cohésion sociale qui règne depuis un moment entre ces deux communautés.

Toute porte à croire que certains Centrafricains se plaignent du comportement non professionnel des responsables de la mairie de Bangui, par le fait que certains kiosques qui ont été détruits par les autorités municipales ont été reconstruits à nouveaux par les propriétaires.

L’exemple typique est celui qui se trouve sur l’Avenue B. Boganda, précisément en face du MSF Espagne, derrière le Complexe Adventiste du 7ème jour où la directrice ne cesse de se plaindre à cause des appareils sonores utilisés dans cette cave qui est toute proche de l’établissement et qui empêchent les élèves de bien étudier dans le calme.

L’on se demande à quel jeu se prêtent les responsables de la mairie qui privilégient certaines filles et fils du pays au détriment des autres ? Affaire à suivre.

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