Par Thomas KOSSI
Bangui 1er juillet 2021— (Ndjoni Sango): L’insécurité dans le pays donne de la forte fièvre. Les tentatives des projets de déstabilisation que la nation savait écartée, semblent battre de l’aile. Le peuple se serait réjoui trop tôt avant que l’on ait tué la bête sauvage ?
Le profond sentiment national exprimé par le préfet de la Ouaka, Victor Bissekoin, en cette matinée, dit vrai ce que de nombreux citoyens pensent bas. Tant que le Centrafrique, un joli joyau à nous livrer, si nous ne prenons pas garde, s’envolera de nos mains.
Tant, les considérations que les compatriotes nourrissent pour leur bien national, dérangent et interpellent. Ils pensent beaucoup plus à eux-mêmes qu’au Nord, Sud, Est et Ouest de la contrée.
Nous ne sommes pas tous les enfants chéris de cette chose que Boganda a laissée à chacun de ses héritiers. Il avait lui-même donné sa propre vie pour ça. Que devrions-nous faire après lui ? Tristement, les filles et fils de cette zone vendent financièrement, honteusement ce legs, mais d’abord, les mille richesses que le sol et le sous-sol regorgent.
Au profit de qui un tel marchandage ? Cette progéniture prodigue le fait pour elle-même avant tout, et crie plus haut et fort pour l’esprit ridicule, « au nom du regretté fondateur de la République ». Quelle honte universelle !
La sécurité sera centrafricaine lorsque les autochtones de tout bord seront ensemble dans le but de bien la vouloir. L’on aura nié le parti, le groupe ethnique, le clan, et tout ce qui tue dans cette mare, pour écrire un seul et unique mot éternel : paix en Centrafrique.
La voix qui va attaquer ce refrain sera celle à prendre comme jamais existée au monde. Unique sera-t-elle au bien-être des abandonnés de celui que l’homme suscita en ces temps-là : soyez-unis!
Personne n’entendra faire allusion aux chefs de partis, ni au penseur de la vie publique, ni aux philosophes, ni aux bâtisseurs de l’empire, ni aux génies. La vérité qui montera de partout fera voir clairement : l’homme centrafricain. Un point. Souligner.