RCA: la jeunesse, le parcours professionnel et le chemin de la rébellion

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Les rebelles du mouvement 3R

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 13 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : D’après les conseils des parents, l’école est la seule voie de réussite. C’est pourquoi, certains parents conscients de l’avenir de leurs enfants, investissent pour que ceux-ci puissent entrer dans la vie active et assurer la relève de demain. Mais qu’en-est-il des ceux qui empruntent le chemin des armes pour réussir dans la vie ?

En République centrafricaine et également dans certains pays africains, la violence et le recours aux armes est l’unique solution pour gagner sa vie. Ces cas sont fréquents en RCA où un individu désespéré et impatient, nourri des idées malsaines dans le seul objectif d’arriver à ses fins et versent le sang de la  paisible population.

D’après les constats faits, chez les jeunes désœuvrés, le manque d’emploi est à l’origine de cette pratique qui, d’ailleurs, n’est bénéfique que pour eux, car c’est le fruit d’un intérêt égoïste. Certains jeunes se font manipulés par des hommes politiques pour qu’ils puissent leur décrocher un poste quelconque dans la fonction politique ou ailleurs, où ils ont de l’influence.

L’exemple typique de ces anomalies est celui de l’accord de paix signé entre le gouvernement et les groupes armés, où des chefs rebelles imposent leurs représentants pour qu’ils soient nommés dans le gouvernement avec la complicité des mains invisibles qui n’ont qu’une seule envie de voir le pays des merveilles sombrés dans une instabilité totale.

Face à cette situation déplorable que traverse la RCA depuis forts longtemps, peut-on savoir à quoi servent les études, si certains se saignent pour apprendre et relever ka RCA dans la boue alors que d’autres utilisent des raccourcis en utilisant les armes pour faire la barbarie et tuer la population civile pour réussir dans la vie active ?

C’est ce qui pousse certains jeunes à s’aventurier sur un terrain qu’ils ne maîtrisent pas encore et finissent parfois très mal. Ces chefs rebelles sont des fois, les protégés de certains partenaires et bailleurs financiers de la Centrafrique, si bien qu’ils sont intouchables quelque soit le degré de leurs crimes commis contre l’humanité.

Mais pour tout compte fait, ils doivent savoir que la Cour pénale internationale est là pour ces genres de situations. La preuve en est que certains leaders des crimes de guerres croupissent encore dans les cellules de ladite juridiction. Ce qui veut dore que leurs crimes ne resteront pas impunis.

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