Par Thomas KOSSI
Bangui 13 juillet 2021-(Ndjoni Sango) : Les terribles malheurs de la République ont fatalement créées des check points partout dans le pays. Le plus malheureux dans cette affaire de rétention économique, se trouve être tout enfant du pays, mais l’opérateur économique en premier lieu. Comment remédier à un tel odieux blocage économique ?
Les envies pour le pouvoir de l’Etat, tout le monde le ressent au tréfonds de lui-même. Le réussir comme le président Touadera, est une autre chose. Cependant, ne pas devenir le premier centrafricain pourrait à la longue, mener les compatriotes à s’entretuer comme des loups méchants ? Voilà le phénomène que notre Etat vit en ces instants. Et pourtant, la bataille est rude pour relancer notre centre vital.
Les jours qui se suivent ont chacun leur caractéristique. Peut-être se ressemblent-ils, mais ce qui se passe la journée coulante, édifie ou met en désarroi l’individu. La République, avec les tristesses qui sont les siennes, donne de la peine immense, car les douleurs qui font marcher le monde dépassent l’envie de vivre tout court.
Où faut-il aller quand l’âme humaine manque de concentration et que ne pas subir la loi méchante jette au fond de la brousse ?
Les contrôles de routine qui affaiblissent le voyageur, le commerçant, celui qui va là pour une raison donnée, sont à créer un rythme que le tenant du pouvoir doit avoir l’œil là-dessus.
L’on se rend compte que parfois, des autorités administratives évitent la chose et inventent n’importe quoi pour ne pas toucher à la réalité des faits. Les braquages sont au passage des compatriotes qui font des calculs parfois inhumaines devant leur permettre de joindre les deux bouts.
Donc, leur demander de se dépouiller du peu qui reste leur charge, est autant une mère avec l’eau de mer à qui on impose de la donner à son propre fils. Sera-t-elle en mesure de le faire ?
Le pays étant ce qui revient à chacun de nous, que faire pour éviter ce marasme ? Le peu qui favorise les familles à se débattre de sorte que leurs progénitures s’en sortent, sont brouillées d’exprimer la haine dont le relent rend l’atmosphère maussade.
En finira-t-on avec les braquages nauséabonds qui font de la RCA, une zone à ne point visiter par les touristes ? Disons à haute voix, haro aux braquages malhonnêtes et malheureux !