RCA: une femme dépouille deux enfants de leur frais de marché à Gobongo

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Une vue des vendeuses au marché de Bangassou/ image à titre d'illustration

Par Thomas KOSSI

Bangui 3 août 2021–(Ndjoni Sango) : C’est dimanche matin. Un garçon et une fille habitant au quartier Gobongo vont acheter des produits alimentaires  sur le marché. Les enfants ont une somme de 7.000 F CFA. Après avoir accompli leur tâche, ils rentrent à la maison. Cependant, il leur arrive ce qui se passera  en suivant le regard.

Ayant traversé la route pour repartir pour  les cuissons, Papi et  Arlette tombent dans les mains d’une femme inhabituelle, mais   qui les connaît d’avance. Elle leur pose la question de savoir s’ils connaissent  Awa, leur grande sœur. Tous deux acquiescent. Elle leur dit qu’elle demandent  à ce que  les enfants lui trouvent d’autres condiments  qu’elle peut acheter elle-même  et ramener à la maison.

Les petits jouaient comme d’habitude. Sans arrière-pensée, Arlette lui donne les 3.000 F CFA qu’elle a en main. Papi ne fera pas le difficile à lui remettre les 1.000 F CFA qu’il détient. Cette voleuse de plein dimanche,  leur demande de l’attendre pendant  qu’elle se volatilise.

Depuis qu’elle est partie, son image ne revient point vers eux. Après mille instants d’attente, Papi se permettra de dire s’ils ne se  seraient  pas trompés par une inconnue qui les aura  mis dans le sac. Car,  ne voilà-t-il pas que son retour dure des heures sans qu’elle ne se manifeste.

Par cette insinuation, Arlette tombe en pleur. Elle est une fille que le cadet à son père a recueillie, élève et l’aura placée dans une école. Dire qu’elle a été trompée pour perdre de l’argent, elle aura trop chaud. Combien la battra cette épouse de son neveu ! C’est pourquoi, elle meurt d’avance que les coups de chicottes ne pleuvent.

Papi est un petit-fils d’un ancien enseignant à la retraite. Lui-même ne sait à quel  saint se vouer pour éviter la brimade à venir. Il a le courage de rencontrer le mal d’un moment à l’autre. A la seule différence que le fonctionnaire ne trouvera pas sa petite assiette de chenilles à raffoler de la journée !

Le mal auquel tout le monde doit faire attention, c’est cette force insolite de chiper des biens  par super intelligence,  que le nombre de la population à Bangui  enregistre en ces tristes heures de malheur national. Devenus trop nombreux, filles, femmes, enfants  et hommes de tout âge, battent la ville pour le petit pain de la quotidienne.

Que ne faut-il pas faire pour se remplir  le tube digestif et garantir les situations en effet pénibles ?

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