Par Mamadou NGAINAM
Bangui 7 août 2021—(Ndjoni Sango): A l’heure actuelle, nous naviguons dans un monde de mondialisation. Nul n’a besoin de faire continuellement la guerre pour freiner le développement de son pays et réduire la capacité de son peuple à s’émanciper.
La République centrafricaine, n’a que trop souffert des guerres et conflits militaro-politiques répétitives. Depuis une vingtaine d’années, notre pays la RCA, n’a pas pu s’asseoir politiquement et économiquement. Or, ce pays était bien parti au départ, mais aujourd’hui, il est à la traîne par rapport aux autres Etats d’Afrique centrale.
Que peut-on donc léguer comme bons souvenirs aux générations futures ? Que laisserait la CPC aux nouvelles progénitures ? Si ce n’est que l’esprit de guerre, de rébellion qui seront gravés dans l’esprit de la jeunesse. En son temps, le coordonnateur de cette rébellion a déjà contribué à sa manière à la destruction de ce pays.
Aujourd’hui, il appartient à un autre compatriote de continuer l’œuvre de construction comme à l’instar des autres pays qui se sont succédé. Si la CPC savait que le pays a besoin de la stabilité politique, économique et sécuritaire pour amorcer sa phase de développement, elle n’aurait pas créé des situations troublantes susceptibles de mettre en mal tout un peuple.
Le patron de cette organisation criminelle, devrait contribuer au retour définitif de la paix et de la sécurité dans le pays et d’ailleurs, il a été le plus choyé de son successeur pour lui avoir accordé des avantages liés à ses fonctions d’ancien chef d’Etat.
Avec tout ce qui se passe, en ce moment, la CPC serait le plus grand perdant d’entre tous les groupes armés qui ont compris ce jeu et se sont retirés de cette fameuse bataille fratricide.
L’UPC en continuant de faire la guerre, emboîtera le pas à la CPC. Si aujourd’hui, plusieurs militaires centrafricains sont devant la barre, c’est parce qu’ils ont été trompés par leur mentor.
Entretemps, l’armée se reconstruit doucement mais sûrement. Il n’est plus question de faire un retour en arrière. La sécurité aussi s’installe progressivement sur toute l’étendue du territoire.
D’après les autorités du pays, d’ici décembre 2021, le pays sera totalement libéré, et l’objectif suivant serait le développement économique grâce à l’appui des partenaires sérieux et des investisseurs qui se bousculent déjà à la porte de la République centrafricaine.
Désormais, les histoires des rébellions, des guerres, des mercenaires comme Ali Darassa, Alkhatim, ne seront que des mauvais souvenirs classés dans les tiroirs. Comme il est dit, la paix n’a pas de prix, supportons les sacrifices.