Par Thomas KOSSI
Bangui 11 août 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis le 13 août 1960, l’Oubangui-Chari vire en République centrafricaine. En passant à cette étape, les filles et fils de ce pays ont enduré mille morceaux de traitements inhumains durant l’époque coloniale. Mais, depuis cette date historique évoquée ci-haut, quels en sont les avantages de l’ère du souffle nouveau ?
Le chagrin qui fait peiner les ressortissants de la RCA, c’est l’état dégradant de la route, des serpentes, disons tout court, la partie de la voie qui va d’un lieu à un autre. Il n’est pas facile de faire la ronde chez des amis, parents, connaissances, etc.
Et pourtant, les parties des voies de communication nous ouvrent ces passages qui tissent les liens amicaux, familiaux. Cela semble difficile chez nous dans la maison. C’est pourquoi, nous nous demandons qui viendra faire le chemin ?
Sans ça, que feront les agriculteurs s’ils ont des tonnes et des tonnes de produits alimentaires à céder aux acheteurs ? Seuls les camions, ces gros bahuts de grandes tonalités qui relèvent les coûts et créent la joie dans les familles sans cesse endeuillés par les pires sangs. Ceux-ci appellent le sang à en voir couler partout que de porter ombrage pour son épanouissement. Le peuple ne doit que vivre et non le convier sans cesse à disparaître.
La manière que les tenants du pouvoir de l’Etat mènent leur contrée, entraîne le désespoir et non susciter l’allégresse devant faire répondre le salut bienheureux à leur entreprise. Et les voies de communication sont les parties et objets de leur confiance totale aux citoyens. Cette vivante étape viendra-t-elle un de ces quatre matins ?
Partout, l’on ne décrie que cette incapacité notoire qui gère cette modalité de tracer les chemins au territoire. Les innombrables gens qui sillonnent le Centrafrique, que viennent-t-ils faire exactement ?
La possibilité qu’ils ont c’est le magot. Et pour le pouvoir national, c’est de voir qui peut vraiment aider à construire la République de manière puissante, forte, séculaire et dynamique. Mais en sait-on quelque chose pour en arriver-là ? Sinon, pourquoi a-t-on appris à faire la politique ?
Les tronçons Bangui-Cameroun ne sont pas aussi bien travaillés. Surtout du côté du Centrafrique où l’on ne fait que jouer à la bille et non s’atteler au devoir patriotique. Dans l’arrière-pays, personne ne sait plus précisément, quand les routes nationales mettront à l’aise les emprunteurs. Et cela une seule fois.
Malheureusement, tout va comme l’escargot qui, son capuchon enfourché, va à gauche comme à droite. Cette règle nous la suivrons jusque à quand ?
Que la RCA devienne un seul corps. L’intelligence politique sera alors la même et les excédents que nous réclamons à tour de rôle, viendront à terme pour les réussir abondamment.
Les voies de communication qui demeurent une hargne pour la population viendront à être prises en charge, nous dirons amen par rapport à cette disposition nationale. Seulement, à quand cette prédisposition ?