EDITORIAL
Par Erick NGABA
Bangui 17 Août 2021—(Ndjoni Sango) : Conformément à la politique de l’impunité zéro tant réclamée par le peuple centrafricain pour traquer ses bourreaux, les malfaiteurs et comploteurs sont en train d’être rattrapés par l’histoire. Le cas de l’homme politique centrafricain, Abdou Karim Meckassoua, doit être un élément déclencheur de la poursuite judiciaire contre ceux qui ont torpillé le peuple centrafricain pendant des siècles.
La machine justicière en République centrafricaine est en marche pour assainir la cité entachée des maux qui empêchent le peuple de vivre dans la quiétude. Si la politique de l’impunité zéro tente de se concrétiser, elle doit s’appliquer à ceux qui, de près ou de loin, ont comploté contre le peuple centrafricain. C’est la constitution centrafricaine en son article 28 qui l’exige ainsi.
Si aujourd’hui, l’ancien président du parlement qui a brillé par la fourberie est épinglé par la justice, les autres leaders politiques et personnalités doivent être aussi inquiétés et rattrapés. Abdou Karim Meckaoussoua n’est pas le seul dans ce pays à causer du tort au peuple centrafricain. Ils sont nombreux dans ce pays à soutenir et à financer les rébellions pour détruire et piller la RCA.
Beaucoup des gens de sa nature sont encore libres de mouvement. Ils sont là dans le gouvernement, à la primature, à la Présidence de la République, au parlement et dans d’autres institutions de la République. Ils pensent s’échapper à la foudre de la justice qui va tôt ou tard s’abattre sur eux.
Or, la constitution centrafricaine en son article 28 fait interdiction de leur nomination à des postes de responsabilité de l’Etat. Leur nomination ne doit pas être une prime à l’impunité. Au tour de rôle, tous ceux-là doivent répondre de leurs actes devant la justice.
Dans cette dynamique de lutte contre l’impunité zéro, il n’est pas question de faire un tri de délit ou des auteurs. Que ça soit les criminels politiques et économiques, tous les hommes sont égaux devant la justice.