Par Erick NGABA
Bangui 17 Août 2021— (Ndjoni Sango) : L’ancien député Abdou Karim Meckassoua, est introuvable à Bangui depuis sa déchéance le jeudi dernier par la cour constitutionnelle, suite à une requête déposée par son adversaire, Algoni Alissène, l’accusant de connivence avec la rébellion CPC de François Bozizé. De sources concordantes, il aurait pris la fuite dans la nuit du dimanche à lundi passé et se trouverait au Congo-Brazzaville avant d’atteindre Paris d’ici mercredi 18 Août.
Les rumeurs sur la traversée de l’ex-président du parlement centrafricain ont vite couru sur les réseaux sociaux et dans les rues de Bangui. La rédaction de Ndjoni Sango a essayé de remonter les pistes pour déterrer les faits.
Dans un premier temps, l’homme politique centrafricain est injoignable sur ses portables. Ensuite, plusieurs sources laissent entendre que l’homme a pris fuite dans la nuit du dimanche à lundi vers 1h du matin. Il aurait pris fuite en passant par la Zongo, une ville faisant frontière avec la capitale centrafricaine.
Toujours d’après nos sources, il serait actuellement à Brazzaville, mais pas pour longtemps. Car selon ses calendriers cachés, il risquera de prendre un vol dans la semaine pour Paris. Il faut dire que le président congolais Dénis Sassou Nguesso est le mentor d’Abdou Karim Meckassoua. Auprès de lui qui fut médiateur de la crise centrafricaine, il pourrait espérer une couverture échappatoire.
Contactée, une source à la présidence de la République centrafricaine qui suit aussi le dossier, confirme les rumeurs de la cavale de Meckassoua.
Enfin, dans un commentaire sous un post sur Facebook relatif à ce dossier, le Conseille spécial du président Touadera, Fidèle Goandjika, dément ces allégations de la prétendue fuite du président du parti Chemin de l’espérance. Avec un ton humoristique, le Conseiller spécial laisse croire que « Meckassoua se trouve actuellement cher lui au KM5 dans le 3ème arrondissement de Bangui ».
Or, l’opposant politique centrafricain devait se présenter hier lundi devant le juge d’instruction à Bangui pour son rôle joué dans la déstabilisation du pays. Des poursuites judiciaires sont lancées contre Karim Meckassoua.
Dans un rapport du groupe d’experts de l’ONU publié en juin dernier, son nom est cité comme l’instigateur de la coalition rebelle de la CPC qui a lancé le 13 janvier dernier une attaque sur Bangui pour renverser sans succès le régime de Touadera.
C’est tout un flou qui entoure l’information sur la cavale de Karim Meckassoua. Aucune source officielle, ni le gouvernement ne s’est encore prononcé sur cette information. Si l’information sur sa cavale se confirme, on dirait qu’il y a de failles dans le service de renseignement du pays qui n’arrive pas à prendre des dispositions nécessaires à cet effet. Affaire à suivre…
Heu heu éé, cet esclave a pris fuite comme un chien des pédophiles et médiocres barbouzes français ? Honte à lui ainsi que ses confrères les analphabètes de la cpc tout comme leur maître, les pédophiles barbouzes français. Vive les FACA et leurs alliés russes.