Par Thomas KOSSI
Bangui, 14 août 2021- (Ndjoni Sango) : Après les 61 ans de ce que les uns et les autres se plaisent à appeler « indépendance » accordée par la puissance colonisatrice, le pays cherche farouchement à aller de l’avant. Les différentes voies que les fils du pays adoptent sont-elles en rigueur de la voie du développement et de la croissance ?
Jusque-là, tout n’est pas dans les normes en ce qui concerne les volontés que nous déployons pour nous en sortir. Depuis le premier régime en place pour l’Etat indépendant, tout va en dent de scie. Tant, rien ne dit que le Centrafrique qui va vers sa libération, fait ce qui est juste et bon pour la joie extrême de la population.
En regardant les mille infortunes que traverse le berceau des Bantou, rien n’est sûr que tout va vraiment aussi bien comme à gauche, à droite.
Lorsque les différentes voies de grandir se mettent en valeur, à savoir, les routes, les airs, le fleuve, l’économie, les finances, l’habitat, et autres choses, rien ne dit que la réussite est pleine et que chaque citoyen vivra à l’aise. Car à la veille des 61 ans d’expérience de vie, des concitoyens ont relevé les situations lamentables dans lesquelles nous voyons noyer ce qui nous est propre. A moins que l’aveuglement ne nous berce. Sinon, la vérité qui est la vraie, impose que rien exactement ne va.
Parce que sans les autres qui viennent chez nous de partout, garderons-nous la vieille tradition de ne pas regarder les autres aller de l’avant et nous, demeurant la main vide ?
Les états de route, en premier lieu, sont sans termes de comparaison, inqualifiables. Les voies de communication manquent crument d’opportunité devant croiser les villages les uns proches des autres. Ils doivent se voir, communiquer et échanger.
N’est-ce pas que c’est cette manie qui fait mettre l’homme en deçà des pouvoirs humains ? En République centrafricaine, cet objet reste trop loin des femmes et hommes qui grandissent par ces mesures. Et donc que faire en définitive ?
Les autres moyens de croissance restent dans la nature, que pouvons-nous faire en réalité pour nous en sortir définitivement ?
Pensons aux hommes qui conviennent à la situation de construction de la citadelle. Des hommes pas comme ceux qui viennent pour voler, détourner, employer avec affinité, penser à soi-même, en un seul mot, « ne regarder que leur propre ventre » sans estimer que l’autrui peut vivre, régner également, l’avenir sera sans soleil noirci et la paix seule gagnera le cœur de tous les habitants de cette terre.
Faisons l’étude que le pays revienne notre cher et précieux outil, et la facilité de le construire sera une tâche sans poids lourds. Vive les efforts à faire valoir à l’heure de pointe car la modernité interpelle tous les continents. Faille-t-il, par conséquent, croiser les bras ?