Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 20 août 2021—(Ndjoni Sango): La gestion d’une bonne politique et appliquée au sens large dans d’autres Etats africains à l’exemple du Maroc, contribue efficacement au développement de son pays. Mais qu’en est-il des politiciens centrafricains dont la politique est un outil pour eux d’arriver à leurs fins ?
La politique pour un intérêt égoïste, individuel, la manipulation des jeunes sont les vecteurs directeurs des politiciens centrafricains sans distinction, que ça soit le régime en place ou encore ceux qui sont et viendront. Cette mauvaise politique appliquée par les hommes appelés politiciens est la cause du sous-développement de la RCA.
Les multiples crises militaro-politiques à répétition occasionnant des pertes en vies humaines, matérielles et autres, la mauvaise gestion des affaires de l’Etat, les nominations par affinité et pour des appartenances politiques, les abus de pouvoir, les détournements abusifs des deniers publics, les crimes impunis et autres sont là les bavures des hommes politiques.
Tous ces éléments cités ci-haut y compris la fébrilité et la main mise de certaines puissances sur les affaires de la République, la complicité des autorités centrafricaines et la défaillance de nos dirigeants face à la pression extérieure pour une quelque raison sont en quelques sortes les points qui font que la RCA ne peut pas s’en sortir. Que ça soit économiquement, politiquement parlant, etc….
Quand la politique est utilisée pour le bien-être du peuple et pour son essor, le pouvoir du peuple et pour le peuple en un mot la démocratie, on sent vraiment qu’il y a du sérieux. Mais si cette même politique appliquée par les autres nations en voie de développement n’est pas celle utilisée par les politiciens de ce pays des merveilles, plusieurs conséquences peuvent subvenir par la suite.
Ces effets néfastes de la mauvaise politique sont entre autres : L’exil qui est devenu le pays d’accueil de certains dirigeants centrafricains qui ont eu à diriger le pays ; la prison avec la Cour Pénale Internationale (CPI) ; les représailles sur les parents, des menaces de mort, des conflits litigieux, etc….
L’exil n’est pas seulement réservé aux opposants, mais à tous ceux ou celles qui sont encore aux affaires et qui pensent être intouchables et également à ceux qui viendront suivre la même voie que leurs prédécesseurs. Les exemples palpables des dernières nouvelles du pays concernant le cas de l’ancien député du 3ème arrondissement Karim Meckassoua, destitué par la Cour constitutionnelle, doit vite les interpeller et les appeler à revoir leur politique avant qu’il ne soit trop tard.
si le compatriote NZAPAOKO Prince Wilfried a de quoi reprocher à l’ancien PAN MECKASSOUA, le faire de cette manière et dans un article très creux, n’est pas politiquement correct, parce que son message n’est pas édifiant. Avec la destitution de l’honorable MECKASSOUA, la Cour Constitutionnelle s’est sabordée et la Justice Centrafricaine est discréditée et la République a sombré.