Par Thomas KOSSI
Bangui 28 août 2021—(Ndjoni Sango): Le samedi 28 août, ce sera l’enterrement d’une dame abattue par les braqueurs dans le quartier Nzako dans la commune de Bimbo 4. Ces quatre hommes qui ont été reconnus coupables de ce décès, vivent dans la communauté. Qu’est-ce qu’ils ont pu faire en éliminant une mère de huit enfants ?
Un ménage vivant dans le quartier Nzako est en deuil. Dans la nuit de mercredi, un bruit fait réveiller des enfants dont la famille élève des cabris. Croyant à ce que leurs bêtes soient enlevées par des braqueurs, un garçon sort subtilement de sa chambre voir ce qui se passe.
Et oui, effectivement la maison de leur cohabitant était en train d’être visitée par des professionnels qui, avec un pousse-pousse, faisait le larron. Et surpris par des bruits, le maître du foyer était sorti faire détaler la troupe de kidnappeurs. Le même bruit mis la victime qui, l’ayant entendu, croyait à ce que son fils devienne un cadavre pour les maraudeurs.
A peine eut-elle ouvert la porte qu’une arme à feu crépitât. Son cri de détresse mis le quartier en éveil et dépassant leur vie devant le danger, tout le monde sortit. Même le mari qui a entendu sa femme crier, se précipita. Il retrouvera le corps de sa moitié affalé et gisant sur le sol. Des gens accoururent pour relever une bonne dame morte sur le coup de feu.
L’homme interpella la police qui survint. L’on quadrilla le parage pour mettre la main sur un homme qui cita des complices. Malheureusement, une seule femme de comportement douteux et malveillant, réussira à se tirer des griffes des forces de l’ordre et de la sécurité.
Celles-ci retrouveront dans la maison habitée par les malfrats, des cabris mis à mort et des vivants en grand nombre. Ces citoyens vivaient comme des petits princes en se nourrissant de la chair des animaux domestiques qu’ils tuaient à dessein.
Dieu merci, les 657 lieutenants et agents de police à qui le chef de l’Etat a fait des reproches dans le fait de bien protéger et les personnes et leurs biens, auront du pain sur la planche. Tant l’insécurité qui plane partout, mérite que la force soit davantage quadruplée, devant arrêter l’hémorragie.