Par Thomas KOSSI
Bangui 20 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine est en pleine jouissance de son jamborée de noces. Tout le monde pour l’heure, veut le mariage qui fait bouger ciel et terre. Seulement, bien de gens se demandent à quel âge doit-on dire oui devant monsieur le maire ?
Il y a une frénésie aujourd’hui avec les cérémonies nuptiales qui battent la capitale. Les uniformes, tailleurs et accoutrements de grande circonstance, baignent tous ceux qui passent par la capitale pour admirer, photographier et rendre éternelles les images des femmes et hommes en beauté extrême.
C’est la pure allégresse qui fait bondir des familles entière tant les époques que nous traversons appellent au dernier temps annoncé il des centaines de siècles. Comme-ci, personne ne peut manquer à la règle.
Il y a de cela des années, se trouver une compagne, faisait marcher des parents. Avec l’internet, il suffit de balancer deux mots pour que tout se passe comme on le veut. Car échanger un je t’aime et que l’autre réponde oui, moi également, l’on se déporte à l’hôtel de ville pour consacrer la vie ensemble. Dans le bon sens ?
Cela dépend des deux amoureux qui se jurent de s’aimer jusqu’à la fin des temps. Mais qu’est ce qui fait surprendre que le public se dise, a-t-elle l’âge de voler en noces ? Toute la question est là en ces temps de vouloir faire combien d’enfants on veut.
Les femmes accouchent neuf bébés à la fois. Et l’on sait à quelle limite peut-on prétendre faire cela ? Des gosses vont bientôt nous fabriquer des êtres que nous serons fortement étonnés de prendre en main. Tant attendre jusqu’à 18 ans ou plus devant penser mettre au monde, l’on est plus que pressé de faire aussi vite que cela le permet.
De huit (8) à quatorze (14) ans, de nombreux fils et petits-fils vont traîner sur les jambes des parents et grands-parents qui deviendront des juges informels pour ceux-là. Quelle charge supplémentaire ?
Le monde va vite. Les femmes et hommes sont à la traîne parce que personne ne peut rester en retard en ces temps-ci. Mais si les uns et les autres ne pensent pas que nous courons vers notre perte, que restera-il de bon tant que la nature ne sera pas ce que nous attendons tous ?
Le mariage de conception ancienne trace la bonne voie si l’avenir le favorise. Qui aura la chance de voir ce dont nous parlons présentement?