Par Erick NGABA
Bangui 24 Septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Les membres du Polisario sont accablés par l’ONG Forum africain pour la recherche et les études sur les droits de l’homme (AFORES). Au cours d’un dialogue interactif avec le Groupe de travail sur les mercenaires organisé le mercredi dernier à Genève, dans le cadre de la 48ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH), le président d’AFORES, Zine El Abidine El Ouali, n’est pas passé par quatre chemin pour pointer du doigt accusateur les leaders de ce mouvement d’avoir eu une ramification avec des groupes armés et djihadistes écumant la région sahélo-saharienne.
La Commission Indépendante Des droits de l’Homme et Africa Culture International ont conjointement organisé le 22 Septembre 2021 à Genève, un évènement parallèle sur les » Violation des droits de l’Homme dans les Camps de Tindouf: développements et témoignages.
En présence des acteurs internationaux des droits de l’homme et des représentants de la société civile, ces assises ont été organisées en marge de la 48ème session du Conseil Des Droits de l’Homme.
L’évènement vise à dénoncer les violations que les habitants des camps de Tindouf subissent systématiquement. « L’envoi de mercenaires par le Polisario et les services algériens a été une nouvelle fois illustré avec la neutralisation par l’armée française au Mali du terroriste connu sous le nom de Adnane Abou al Walid, qui a été formé aux côtés de plusieurs autres jeunes aux camps de Tindouf par les sécuritaires algériens avant de les envoyer au nord du Mali pour servir leurs plans macabres dans cette région déjà instable », a dénoncé le président de l’ONG AFORES, Zine El Abidine El Ouali.
Durant cet évènement de haut niveau, les intervenants ont présenté les différentes formes de violations commises par le Polisario soutenu par le gouvernement algérien. Ils ont notamment dénoncé le recrutement des enfants soldats par les milices des séparatistes, les cas d’enlèvement des opposants à la direction du Polisario, les pratiques de tortures dans les geôles, et le détournement de l’aide humanitaire.
Dans cette dénonciation, ils n’ont pas manqué de souligner l’entière responsabilité de l’Algérie dans ces crimes notamment les disparitions forcées, exécutions extrajudiciaires, détournement de l’aide humanitaire et toutes formes de violations graves.
A la fin, des recommandations sont formulées à l’endroit de différents mécanismes internationaux à Genève concernant la situation des droits humains dans les Camps de Tindouf et l’obligation d’agir dans l’urgence pour arrêter les violations et par la même occasion permettre de recenser la population des camps de Tindouf.