Par Thomas KOSSI
Bangui 27 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : En un certain temps, le pays envoyait des hommes au Congo Brazzaville pour fabriquer des Inspecteurs de l’enseignement du primaire. De nos jours, la RCA forme sur place des Inspecteurs du fondamental I. Ne sont-ils pas à même de mettre sur pied des documents pédagogiques ?
L’on compte un nombre pléthorique de ces fonctionnaires de l’éducation nationale adapté à faire le topo pour les écoliers. Non seulement l’effectif s’agrandit, mais l’attente des écoles du fondamental I sera atténué si les filles et fils de Centrafrique se jetaient à l’eau pour servir réellement ce qui les attend comme tâche nationale.
Les années qui ont coulé jusque-là, ont ouvert la vanne aux cadres de l’extérieur de faire de précieuse et rentable fortune sur notre dos. Le Cameroun, le Sénégal, le Bénin, la France et autres fabricants de notre cellule intellectuelle, sont entre autres ces pays cités.
Que faire en ces instants-ci où le Centrafrique peut valablement former des femmes et hommes de répondre à l’attaque ? Les qualifications sont les mêmes, à Brazzaville comme à Bangui ou ailleurs, par conséquent, ceux-là deviennent plus utiles que la volonté provenant d’autres horizons. En tant que ressortissants de leur terroir, les réalités auxquelles ils parleront seront véritablement vraies.
La RCA n’a pas encore de train et autres manques qui pénalisent ce coin, malencontreusement. Cependant, leurs prédécesseurs ont usé de ces emprunts pour se rendre dynamiques. Mais à présent, jouons par nous-mêmes et tout le monde voudra de cet enseignement ordinairement centrafricain.
Tant, pourquoi parler de chemin de fer en Centrafrique qui n’en dispose point ? Les TGV qui ne sont que rêve pour le dernier citoyen du bas-fond des hameaux ? Ces rares exemples valent le trou véritable qui salit la renommée de la République centrafricaine en période de la guerre nucléaire.
Seulement, que nos auteurs à venir rédigent leur canevas et leur intellect sera considéré comme les œuvres riches et variées qui les auraient lancés sur le même chemin de création de « Berceau de Centrafrique, pure enceinte de Zo Kwè Zo ».
Si des écrivains centrafricains sont lus de par le monde, pourquoi un document pédagogique produit sur le territoire de 623.000 km² n’aura pas de fanatiques et de lecteurs ? Essayons par la plume locale et l’avenir à tous dira sa petite vérité.