Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 27 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine fait partie des pays africains où la souveraineté est influencée par l’occident. C’est le cas du dialogue républicain annoncé par le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera et que la communauté internationale impose à ce que les groupes armés puissent participer aux discussions malgré les exactions répétitives qui ont été commises sur les civils.
La Centrafrique à l’instar des autres pays du monde a connu des périodes les plus difficiles de son histoire avec les crises militaro-politiques. Des rebellions à répétition sont provoquées par les groupes rebelles et certains leaders politiques complices dont la paix et la cohésion sociale ne les concernent guerre au profit de leur soif du pouvoir.
Pour que le pays des merveilles puisse retrouver un nouvel élan et aller de l’avant vers une nouvelle ère de développement, le chef de l’Etat a promis d’organiser une concertation nationale dont le comité de gestion du dialogue est déjà mis en place, avec les forces vives de la nation et les certains groupes armés ayant respectés l’accord de paix signé le 06 avril 2019 à Bangui.
Lors de mini-sommet de Luanda de la Conférence internationale des pays de grands lacs (CIRGL), le président Touadera a été sommé par les représentants des organosations internationales qui imposent à ce que les groupes rebelles capricieux puissent se réunir autour de la table de discussion. Comment peut-on discuter avec un groupe armé qui continue de commettre des exactions sur la population civile ?
Face à cette interrogation, les autorités compétentes savent déjà avec quel type de groupe armé discuter. La main-mise de ces institutions internationales sur la RCA et les exactions faites par ces groupes rebelles ne sont que des moyens de pression sur les hauts dirigeants pour céder à leurs exigences qui est de voir les groupes rebelles et leurs leaders échanger autour de cette table de décision.
La République centrafricaine est connue pour de nombreux dialogues qui, jusqu’à lors, n’aboutissent à rien aux résultats tant escomptés par la population centrafricaine qui est toujours une cible et encore une victime de la barbarie. Le peuple a tant souffert de ces hémorragies, l’heure est au retour d’une paix définitive pour l’essor de ce beau pays tant convoité.
