Par Marly Pala
Bangui 14 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine fait face depuis plusieurs années à la montée incessante des différentes fractions des groupes armés, qui tuent, volent et pillent, terrorisant à cet effet, les paisibles citoyens de ce pays. A cela, on se pose la question de savoir, est-ce que ces hommes armés sont-ils vraiment des rebelles, ou bien des terroristes ?
Les rebelles, dans le sens normal du terme, sont des personnes, appartenant à un groupe et qui revendiquent certains droits à travers le refus d’obéissance à une autorité légitime, ceci, pendant un moment. Ils ont souvent la tendance de prendre le pouvoir de l’Etat afin d’imposer leur régime. Alors que le terrorisme est le fait de semer la terreur dans un lieu donné pour revendiquer un droit.
La République centrafricaine fait partie de ces pays où les menaces des groupes armés sont grandissantes depuis de nombreuses années. Ces derniers assiègent les zones riches en ressources naturelles et minières, depuis après les coups d’Etat de 2003 et 2013. Ce qui a provoqué le déplacement par milliers, des populations civiles et causé de lourdes pertes en vies humaines et matérielles.
Malgré de multiples processus de paix à travers plusieurs signatures des accords de cessation des hostilités et la nomination de leurs représentants dans le gouvernement, ces hommes continuent de semer la terreur. Alors, quelles sont leurs revendications ? Pourquoi tuer autant de paisibles citoyens ? Sont-ils vraiment des vrais rebelles qui veulent réclamer des droits légaux ?
Autant de questions qui restent encore sans réponses. Car, en réalité, ces ennemis de la paix n’ont aucun objectif positif pour des intérêts communs, si ce n’est de profiter illégalement des richesses de Centrafrique.
Pour preuve, plusieurs cadres de ces groupes armés sont nommés dans le gouvernement par le respect des principes de l’accord de paix. Ce qui est une réponse à leurs revendications. Mais les réfractaires continuent de violer cet accord, bien qu’ils soient représentés dans les institutions légitimes. Sont-ils vraiment des Centrafricains qui veulent réclamer des droits, en commettant des crimes contre l’humanité?
Ce constat intervient alors que beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne souffrent aujourd’hui de sérieux problèmes d’insécurité grandissante, dus à la présence massive des groupes armés et des terroristes dans leurs régions et localités stratégiques.