Par Thomas KOSSI
Bangui 20 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Avec les difficultés de l’heure, les compatriotes qui viennent de l’intérieur, s’ils manquent de ténacité, se fâchent et regagnent leur hameau. Parce qu’après deux à trois mois, si la carte nationale d’Identité ne leur tombe pas dans la main. Ils n’ont pas non plus de ressources. Pourquoi est-il si difficile de se faire délivrer un document administratif ?
Le Haut-Mbomou et la Mambéré-Kadei auraient demandé aux hautes autorités nationales de penser leur ouvrir localement le centre de confection de ce papier. Tant, venir de ces coins à Bangui pour cette cause, non seulement le trajet de déplacement est lourd, mais encore perdre le temps dans la capitale dépasse les normes. Par conséquent, ces compatriotes prient le sommet de l’Etat de leur faciliter le tronçon en décentralisant le travail.
Les filles et fils du pays qui vont chercher le petit bout de papier, après des semaines, mois, ils reviennent soit contents pour avoir réussi, soit malheureux, contrebalançant la main vide. Tout le monde est pris dans le sac. A moins d’avoir usé de la magouille pour repartir satisfait.
Même à Bangui, du bas à la tête du corps, avec trois (03) centres de délivrance, les plaintes deviennent des mares ou étangs qu’il faut des centaines de bennes pour les vider. La population s’accroît de plus en plus avec les évènements qui courent encore. Mais pourquoi est-il si difficile de réaliser des cartes nationales d’Identité ?
Si après deux préfectures déjà d’autres lancent les mêmes cris d’alarmes, il vaudra mieux que l’on rectifie le tir. Parce que, dès le début jusqu’à une limite, si l’on ne trouve pas une situation qui vaille le coût, ce papier sera-t-il l’effet que les uns et les autres attendent encore et toujours ?
Nous faisons tout ce qu’il faut parce que les contrôles sont récurrents. Considérons que le problème est top général, donnons-nous la main et la maladive peine saura faire du plaisir. Ne s’agit-il pas d’une préoccupation centrafricaine ?