Par Marly Pala
Bangui 22 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Attraper un bus ou un taxi est un exercice que certains Centrafricains font pour se rendre dans leurs différents lieux d’activités quotidiennes. Car, le nombre de véhicules de transports en commun est insuffisant aux attentes des passagers, ajoutons à cette difficulté, l’effectif pléthorique des élèves pendant la rentrée scolaire. Ce qui crée des bousculades chaque matin sur les têtes de stationnement des véhicules de commerce.
Les difficultés de trouver des moyens de transport pour aller au travail ou faire des courses sont quotidiennes en République centrafricaine. Ceci, à cause des dégradations des routes, d’une part et d’autre part, certains véhicules de commerce ne sont pas en règle et évitent de circuler afin d’être appréhendés par les agents de la police ou de la gendarmerie. Ce qui fait qu’il est vraiment difficile pour la plupart des Centrafricains de se rendre à l’heure sur leurs lieux d’activité respective.
Car, chaque matin sur la place des têtes de stationnement, on assiste à des drôles de feuilletons de bousculade et des exercices de musculation pour pouvoir attraper un bus ou un taxi. Aujourd’hui, cette difficulté prend encore de l’ampleur avec la rentrée scolaire où les parents et les enfants se frottent pour gagner du temps et que le principe des droits d’aînesse n’ait pas une place.
La République centrafricaine connaît de sérieuses difficultés en termes de transport en commun, surtout en cette période de la rentrée des classes. D’une part, les routes sont dégradées, ne favorisant pas la circulation et d’autre part, certains véhicules ne sont pas en règle et fuient les contrôles.
Si les autorités pouvaient veiller sur cet aspect en créant des conditions adéquates, chaque citoyen arrivera à temps sur ses lieux d’activité afin de contribuer au développement du pays.