Par Cyrille YAPENDE
Bangui 23 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Dans un communiqué de presse publié le 21 octobre 2021, le parti Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) de Anicet Georges Dologuele, a noté avec intérêt la déclaration du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera qui sonne la fin des opérations militaires sur toute l’étendue du territoire national.
La déclaration du cessez-le-feu sur le territoire national le 15 octobre dernier par le Président de la République centrafricaine, continue de susciter des réactions sur le plan national et international. Parmi ses multiples réactions, les partis politiques de l’opposition démocratique dont l’URCA, n’est pas restés en marge.
Dans une déclaration rendue publique le 21 octobre 2021 et signée par Anicet Georges Dologuele, le président dudit parti a précisé que ce cessez-le-feu immédiat et unilatéral est conforme à la feuille de route conjointe pour la paix en République centrafricaine, adoptée par la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs au mini-Sommet du 16 septembre 2021 à Luanda.
Tout en regrettant les violations déjà enregistrées de cessez-le-feu, « le bureau politique de l’URCA invite toutes les parties en conflit à profiter de cette opportunité pour taire définitivement les armes et mettre ainsi fin à la longue et pénible souffrance du peuple centrafricain », a déclaré Anicet Georges Dologuele.
Par ailleurs, le bureau politique de l’URCA fonde l’espoir que cette déclaration résulte d’une réelle volonté du gouvernement de créer un climat de paix et non pas seulement d’une mesure cosmétique pour répondre aux nombreuses pressions de la communauté internationale. Pour eux, un cessez-le-feu n’a de sens que qu’il favorise un véritable dialogue entre les belligérants pour ramener une paix durable, voire définitive.
Pour conclure, le bureau politique de l’URCA invite et encourage le comité préparatoire du dialogue républicain à faire une place aux compatriotes membres des groupes armés, pour rendre ce dialogue réellement inclusif et permettre à toute la communauté nationale de se parler les yeux dans les yeux, dans le respect des lois de leur pays.