Par Marly Pala
Bangui 25 octobre 2021—(Ndjoni Sango): Les réseaux sociaux servent de relais des informations importantes d’une part et d’autre part, permettent le rapprochement entre les parents, amis et connaissances, même éloignés. Mais en Centrafrique, cet espace d’échanges se transforme malheureusement en un lieu où des gens règlent leurs antécédents et divulguent des informations erronées.
Twitter, Facebook, Whatsapp ou encore d’autres plateformes d’informations, sont une partie d’internet qui permet aux individus de communiquer le plus rapidement possible. Ces communications peuvent être audiovisuelles ou écrites, publiques ou confidentielles.
En Centrafrique, cet espace d’échanges devient un lieu où tous les coups sont permis. Car, ceux qui vont sur ces canaux n’ont jamais pris le soin de vérifier ce qui est publié et ils partagent des messages et images qui peuvent inciter à la haine et mettre en péril, toute une nation.
Le cas des désinformations n’est pas l’unique cas en Centrafrique. Il y a des personnes qui règlent leurs différends via les réseaux sociaux par exemple, les rivalités entre les femmes et aussi les hommes, les menaces et des injures.
Parfois, certains individus publient leur intimité sur la toile, sans pour autant se rendre compte des réactions que cela peut susciter et les publications sur les lieux de distraction (bar dancing, cave et les photos autour des repas et bières), viennent s’ajouter à la liste.
Les plateformes de communications susmentionnées sont inventées pour faciliter le rapprochement entre les communautés, les amis, les familles, et aussi favoriser le partage d’informations.
Malheureusement, l’objectif de celles-ci n’est pas encore connu par la plupart des Centrafricains. Donc, il est important qu’une sensibilisation de masse soit faite à cet effet pour une meilleure compréhension.