Par Thomas KOSSI
Bangui 8 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : Les informations avérées qui nous parviennent de la capitale de l’Ouham-pendé, font état de graves difficultés en ce qui concerne l’enseignement. Car, il faut se souvenir, il y a de cela quelques années, des voix du pays comme celles de l’extérieur ont ramené enfants et enseignants sur le banc. Mais qu’est-ce qui vient encore à se passer aujourd’hui ?
Bozoum est une ville où l’on exploite l’or. En ces temps-ci, les étrangers ont fait développer l’exploitation, bien que de manière artisanale, de ce gisement de manière au-dessus du normal. Vu que les enfants cherchent cette pièce à monnaie. Selon ces métèques, l’usage de l’or, à partir d’un instrument ramené du Nigéria, augmente le rendement financier et donc tout le monde se met au jeu. La famille entière est pourvoyeuse de ce qui donne de l’argent à la femme, l’enfant, l’homme sinon un groupe de mâles qui cultivent à n’importe quel moment partout.
Quand l’argent entre dans la vie du Noir, que pouvez-vous dire du respect ? Il n’en existe pas à Bozoum en ces heures. Tout un chacun se voit super-maître de l’univers et fait ce qui lui vient à ou passe par la tête. Les autorités, à savoir, Préfet, Sous-préfet, DCPR, Inspecteur de l’enseignement du fondamental I et autres membres, ont tenu faire des rencontres devant sensibiliser les intéressés pour la belle cause. Peine perdue.
Tant, on préfère balancer du bout de doigt, les billets de banque craquants qui interpellent citoyennes et citoyens de tout acabit. Voire le moine ! Parce que l’or, l’on en trouve partout, et tout le monde par conséquent, est à sa quête.
Le malheur qu’il faut craindre à l’avenir, c’est que nous ferons venir les gens de l’Afrique de l’ouest désormais pour lire ne fût-ce qu’une lettre. Pour le moment, les habitants font arriver les maçons du Nigéria pour bâtir une maison d’habitation dans a ville de Bozoum. La République centrafricaine s’envole vers un Eldorado jamais inimaginable ?
Gardons le soin d’attendre et de voir que sera la vie quand tout viendra à disparaître.
Si l’Occidental a créé cet avantage combien incontournable à nous autres, cela a bien une raison. Mais s’asseoir dessus comme le font bien de compatriotes à Bozoum, laisse à faire réfléchir une seule seconde. Encore que nous ayons des caboches pour voir qu’il y a un lendemain que l’on peut qualifier d’absolument agréable?