Par Mamadou NGAINAM
Bangui 24 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : La fainéantise et la paresse sont deux phénomènes qui gagnent du terrain dans départements ministériels centrafricains. Ces abus sont dus à un manque de suivi et un laisser-aller de la part des responsables de ces administrations qui ne s’occupent pas tellement de l’une de leurs tâches qui consiste à veiller aux respecte des heures de travail.
Le travail dans certains lieux publics commence le plus souvent en retard. Cette situation de paresse et de manque de volonté de travailler comme il le faut, fait trainer non seulement les administrations publiques mais également les dossiers en instances qui doivent être traités et évacuer pour permettre aux usagers d’avoir la suite c’est ce qui est bien dommage !
Plusieurs constats sont faits du côté des fonctionnaires Centrafricains. Ils viennent tardivement en retard au travail et rentre tôt avant les heures de travail. Avec cette allure peut-on vraiment construire ce pays avec le phénomène de seul le travail paie ? Même son de cloche chez certains cadres dans ces administrations publiques qui sont des champions de retard.
Alors le fait que le cadre du département arrive en retard dans son lieu de fonction, quel bon exemple donne-t-il aux yeux de ces collègues subalternes ? Le mieux à faire est de veiller aux strict respectes des textes concernant les heures de travail dans les administrations de la place. Dans certaines institutions, les fonctionnaires partent en pause à 12h pour revenir à 13h.
Mais, on constate de fois qu’après cette pause de midi, certains fonctionnaires en profitent pour vaquer à leurs occupations personnelles en abusant des heures de retour. Parfois après avoir pris la pause, la personne rentre juste pour prendre ces effets et rentrer à la maison ou ailleurs et attendre la fin du mois pour être payé.
Le mieux à faire pour freiner ces pratiques, est de mettre l’accent sur la rigueur et la sanction qui doivent être appliquer sur celui ou celle qui aura brisé à mette reprises les textes administratives.
Quelle image peut-on laisser à nos progénitures qui souhaiteront demain servir leur pays en travaillant dans la fonction publique ? Quel conseil donnerons-nous à nos successeurs?