Par Thomas KOSSI
Bangui 30 novembre 2021- (Ndjoni Sango) : Tous les enfants de la République centrafricaine fêtent sous peu la retrouvaille de la proclamation de la République. Quelle joie pour le pays et pour sa nation! Vu que cette solennité devait donner un tonus pour le développement, que faire alors pour mieux préparer et réussir la joie à exprimer ?
L’on ne cesse à tout moment de crier comme Jean le baptiste, préparer le chemin du 1er décembre qui arrive. C’est le beau jour de notre accession à la souveraineté internationale.
Mais cet appel concerne qui exactement ? Dans un premier temps, les Centrafricaines et les Centrafricains dans leur ensemble. Tant il ne doit plus y avoir d’exception. Cependant, que constate-t-on en effet ?
Rares sont les femmes et hommes qui se jettent à l’eau pour que tout se passe bien. Car, que doit-il se passer bien ? D’abord, l’Historique de cette obtention de la souveraineté. L’indépendance, en ce qui concerne d’autres nations, s’est arrachée par la flamme de leurs armes dans un premier temps, leur farouche volonté ensuite et le grand désir enfin que la chose devienne le socle de leur vie intime. Qui en RCA a osé en tant que haut dirigeant de la république, à drainer tous ces monuments historiques qui restent encore cachés pour nombre des concitoyens ?
Bien d’individus sur les 623.000 km² savent moins ce que cela veut dire, Indépendance. Le mot ne vaut pas un creux mais au contraire, une réalité absolue. Ne faille-t-il pas mieux que tout le monde le maîtrise dans sa profondeur ? Cela coûtera la vive réussite de l’indépendance pour le dernier citoyen qui le respire à fond.
C’est alors qu’il faut que l’on explique de voix haute et responsable cette faculté qui nous pèse sur le cœur. L’on comprendra le fond du problème, et la crise pour le développement se mènera avec moins de hargne.
Voilà en deux mots, ce que l’on entend par la réussite de la fête nationale, que de faire du massacre inutilement. Lesquels des pays au monde ne clament pas leur réelle souveraineté ?
