Par Marly Pala
Bangui 30 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis un certain temps, les grandes avenues et quelques places publiques se sont transformées en tête de stationnement, des gares pour le voyage ou encore des lieux d’exposition-vente, de différents matériels, provoquant de multiples accidents de circulation. Et ceci, au vu et au su des autorités policières et municipales du pays. Ces véhicules disparaissent d’un coup à l’approche de la fête du 1er décembre. Serait-ce d’une manière définitive ?
Plusieurs endroits stratégiques, tant de la capitale que ceux des villes intérieures de la République centrafricaine, sont devenus des lieux d’échanges commerciaux, des gares pour les transports de voyage et plusieurs activités génératrices de revenus. Alors que ces places publiques doivent être aérées, embellies et libres pour la circulation des personnes et des biens.
Mais malheureusement, les réalités diffèrent en République centrafricaine. Si on essaie de faire le tour des différentes avenues du pays, on doit forcément assister à des phénomènes, à ternir l’image du pays.
Car, les grandes artères de la capitale se sont transformées en tête de stationnement des gros véhicules et gares de voyage. Et ces véhicules stationnés aux abords des routes, rendent étroites les avenues et provoquent souvent des accidents graves. Et ceci, à la connaissance de la municipalité et des autorités territoriales.
Ajoutons à ces stationnements anarchiques, les tas d’ordures, déposés et l’étalage des articles de vente (vêtements, produits alimentaires et autres matériels comme les occasions d’Europe), sont des choses qui démontrent l’inefficacité des autorités précitées à veiller sur l’embellissement du pays.
Aujourd’hui, à quelques jours de la célébration de fête de la proclamation de la République, prévue le 1er décembre, ces étalages, ces stationnements et ces dépôts d’ordures ont disparu. Alors, est-ce de manière définitive ? Ou doit-on toujours attendre les grands évènements et la visite des personnalités étrangères pour rendre salubre le pays ?
Autant de questions qui restent souvent sans réponses en ce qui concerne la remise de l’ordre sur toute l’étendue du territoire centrafricain, tant dans le domaine sécuritaire que celui de la propreté.