Par Erick NGABA
Bangui 3 Décembre 2021—(Ndjoni Sango): Leader de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Ali Darassa, mercenaire tchado-nigérien réputé pour des atrocités perpétrées contre les civils en RCA, continue de jouer au chat et au souris en dépit des dynamismes de paix établis par le gouvernement centrafricain et la communauté internationale sur la cessation des hostilités. Depuis son exil au Tchad, le seigneur de guerre réputé de l’UPC téléguide des opérations de massacre des civils et de déstabilisations des institutions en RCA.
Malgré la main tendue des autorités de Bangui, des leaders rebelles réfractaires ne cessent de torpiller le processus de paix en RCA. L’UPC et les 3R, des groupes rebelles à la tête desquels se trouvent des mercenaires étrangers en quête de territoire libre, n’ont encore cessé aux multiples attaques contre les civils et les villes de l’intérieur du pays.
Des voix s’élèvent de partout en République centrafricaine pour traquer les mercenaires étrangers qui continuent de semer la mort et les troubles. Pour nombre de Centrafricains notamment victimes et activistes des droits de l’homme, Ali Darassa, le plus redoutable seigneur de guerre parmi tant d’autres, doit faire l’objet d’une arrestation immédiate pour le retour définitif de la stabilité en RCA.
Pour commanditer des attaques ciblées contre les positions des forces armées centrafricaines (FACA) et les civils, à l’exemple de la ville de Kouango attaquée par ses hommes le jeudi dernier, Ali Darassa a pondu un communiqué de presse à travers lequel il a essayé d’inventer un certain nombre des faits de violation de l’accord de paix du 6 février 2019, imputés à la responsabilité du gouvernement.
«Par conséquent, L’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), par la voix de son chef d’état-major et coordonnateur militaire le général Ali Darrassa Mahamat, informe l’opinion nationale et internationale de son retrait officiel de l’APPR-RCA et réaffirme son engagement à l’accord de Kamba-kotta», lit-on dans le communiqué de l’UPC.
En accablant le gouvernement, les FACA et les forces alliées, Ali Darassa voulait juste quitter l’accord de paix qu’il n’a jamais respecté pour se rallier à nouveau à la CPC de François Bozizé. Le mercenaire tchado-nigérien veut juste trouver l’occasion à travers sa réintégration dans la CPC dont tous les leaders se trouvent présentement au Tchad pour pouvoir déstabiliser les institutions de la RCA.
Depuis leur lieu d’exil, le leader de l’UPC multiplie des actions pour revenir en RCA pour tous les moyens. Ali Darassa est bien sous le coup d’une poursuite judiciaire nationale et internationale d’où la demande de son arrestation et sa traduction devant la justice tant réclamée par les associations des victimes et les activistes des droits de l’homme.