Par Thomas KOSSI
Bangui, 14 décembre 2021- (Ndjoni Sango) : Avec le temps qui court, pendant que l’inquiétude bat son plein, que peut faire le résidu de la RCA devant la problématique de la précarité ?
Les ressortissants de cette faune ont un gros problème, à savoir, faire face aux multiples déboires sans noms précis. Seulement, gardons-nous de faire allusion à la précarité dont les conséquences appellent le monde entier à se mobiliser. Tant, le manque d’emploi qui tend à ne pas être purement centrafricain, galvaude la vie d’un grand nombre qui ne sait à quel saint se vouer.
Quel qu’ami au nommé Boutoro, dans une causerie, a laissé entendre que du vivant de son géniteur, celui-ci n’a pas cessé de lui répéter à l’oreille : « Ne joue jamais avec ton boulot si tu en as un à faire. Car il représente ton père et ta mère. Ton travail à abattre est au-dessus de l’alcool. » Comme ce fut un conseil de grande importance !
En effet, sans emploi, qu’est que tu as à faire dans une vie si nuisible ? C’est pourquoi, une fois que vous l’avez sous la main, il faut le garder comme la prunelle de vos yeux. Parce qu’il protège, quand bien même autant que la pluie abondante mouille la terre jusqu’au sous-sol. Ne va-t-on pas soutenir aujourd’hui que l’argent est le nerf de la guerre ?
En conséquence, la précarité de la vie dans le pays peut avoir un calendrier. Elle aura combien de siècles, d’années, de mois pour se maintenir dans son langage ? Vu que tous les efforts vont dans cette voie pour lui mettre les bâtons dans la roue.
C’est alors qu’il est plus qu’urgent que les uns et autres fils de la patrie, se tiennent la main pour qu’ensemble, la précarité soit vidée de notre lot. Il sera aisé en ce sens de nourrir sa petite famille. N’est-il pas recommandable d’affirmer que tous ensemble, la précarité disparaîtra définitivement dans « le berceau des Bantou ? »