Par Thomas KOSSI
Bangui 14 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Devant les actualités du monde, le citoyen lambda ne peut que beaucoup réfléchir. Surtout, quand dans son pays même, la vie de tous et de tout est plus que catastrophique. Que faire alors devant ces moments écœurants de turpitude ?
Les femmes et les hommes sans oublier les enfants de la contrée, ne savent pas comment s’en sortir. Il y a en longueur de journées et de nuits, beaucoup de « que dira-t-on ? » Tant les vérités, les contre-vérités qui se trament ne donnent nullement la gaieté de tenir le coup. Les wagons de racontars drainent un chemin ardu parmi la nation.
L’on manque de paix tant ce qui se dit sur-le-champ manque de cohérence. Peut-être comme devenir journaliste en Centrafrique ne demande aucune base fonctionnelle, n’importe quelle tête veut se caler là. Puisque mentir fait le larron, travailler dans un journal faciliterait ce processus à devenir de haute classe demain. Illusion !
Comme chacun veut et peut avoir la carrure d’un politicien, dès que l’on apprend à gauche et à droite que le mal est imminent, tout le monde saute dessus et la nouvelle s’étend comme un verre de whisky dans la gorge d’un habitué. Le liquide coule dans son être sans avoir le moindre goût. Et tant bien que mal, on accepte les vérités, les contre-vérités, sans daigner savoir tirer au clair, où est la pure réalité fondamentale.
Il est dit quelque part que vivre avec réflexion, c’est vivre à moitié. La superficie nationale qui bouge dans cette humeur, garde-t-elle la bonne envie salvatrice de s’en tirer comme le veut la parole divine ?