Par Thomas KOSSI
Bangui 20 décembre 2021- (Ndjoni Sango) : Le Centrafrique veille avec l’avènement de la naissance du Fils de l’homme. Festoiement en abondance tant la cérémonie sera une apothéose. Cependant, la guerre qui parle à tout instant dans notre pays. Fêtez ou ne pas fêtez ?
Dans les quartiers, les VUVU ZELA ronflent à se rompre la corde d’une part ; c’est le chant d’annonce de la fête. Les morts d’hommes se discutent de partout, parce que les armes parlent d’autre part. A quoi les enfants, vu que c’est leur grande occasion de l’année à laquelle ils s’adonnent, comment vont-ils passer cette merveilleuse nuit de la paix ?
En principe, un cadeau tombe lorsque l’on pense qu’il est la seconde de le tendre gaiement au récipiendaire. On n’hésite jamais. Avec la naissance du Christ, une forte joie va naître et le monde entier éclatera d’allégresse. Cependant, à quoi faut-il s’attendre ?
Il faut craindre que la guerre que la CPClance partout sur la superficie du territoire terrorise les cœurs des citoyens. Les parents proches et lointains quittent cette terre qui nous accueille en un temps limité. Que faire lorsqu’il est venu l’instant de s’amuser ?
Voilà la période délicate. Un bébé naît, quelle fierté dans la maison ! S’il y a un cadavre quelque part, comme le temps est médiocre ! Tout devient sombre et la joie n’a plus de place parmi les humains. Désolation !
La République centrafricaine tend, d’une époque à l’autre, vivre des surprises de sa vie. La joie et la tristesse iront se paralléliser devant des sentiments bouleversants. Que dire si le Centrafrique engagé dans la démocratie saura s’en sortir sans cicatrices ?