Par Mamadou NGAINAM
Bangui 20 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, est actuellement en tournée à l’étranger depuis près de deux semaines. En raison de son agenda hyper chargé, il n’a pas préféré rencontrer le président français Emmanuel Macron.
Depuis ces derniers temps les choses vont de mal en pis. Les relations entre la République Centrafricaine et la France sont à un niveau très bas. La France perd le contrôle de son ancienne colonie la République centrafricaine qui a diversifié ses relations avec d’autres puissances internationales.
L’on assiste aujourd’hui à un revirement de la situation qui démontre le grand changement dans les relations entre la France et la RCA aussi comme dans d’autres colonies françaises en Afrique. Dans ces pays colonisés par la France, les temps ont vraiment changé et on ne tient plus aujourd’hui les discours d’hier qui rabaissent les autorités africaines à des subalternes.
C’est que l’on constate dans la nouvelle vision politique de la RCA aujourd’hui avec le président Faustin Archange Touadera. En effet, le numéro centrafricain est en tournée diplomatique à l’internationale où il est passé dans les Emirats arabes unis et en Turquie.
Durant son périple, il doit passer par la France avant de rentrer au bercail. Mais, surprenant, le président centrafricain a refusé de rencontrer son homologue français, Emmanuel Macron.
Selon les informations de sources diplomatiques, le président centrafricain dispose d’un agenda bien garni si bien qu’il ne peut pas rencontrer Emmanuel Macron pour échanger sur la tension diplomatique entre Bangui et Paris.
« L’agenda du président Touadera est trop chargé vue la tournée à Dubaï et à Istanbul où il a mené une diplomatie qui encourage les investisseurs à s’implanter en RCA. Je ne pense qu’il est important pour lui de rencontrer le président Macron sur son séjour ou son passage à Paris », martelé une source diplomatique sous couvert de l’anonymat.
L’on comprendre que la France qui était le maitre de la situation en RCA ne fait pas aujourd’hui partie des priorités des autorités centrafricaines.