Par Fofito Matthas
Bangui 22 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : La paix qui symbolise l’union, la stabilité, la prospérité, la longévité, n’est loin d’être une préoccupation pour certains hommes politiques dans ce pays. Doit-on continuer à souffrir des troubles politiques créées par certains leaders politiques qui n’en profitent qu’à leur propre compte ?
Du jour au lendemain, la République centrafricaine, qui était un pays paisible, stable sombre dans une crise multiple qui ne dit pas son nom. Des crises militaro-politiques par-ci, des crises politico-religieuses par-là avec des pertes en vies humaines et matérielles qui sont également enregistrées au passif de cette nation. Tous ces évènements dépassent l’entendement du citoyen lambda. Tout cela à cause de la soif du pouvoir de certains hommes politiques.
Si aujourd’hui, la RCA fait partie des pays africains les plus secoués par les conflits, c’est la faute à nos dirigeants qui ne se soucient pas du peuple qui est toujours victime de ces atrocités multiples et qui ne bénéficie d’aucune réparation.
Lorsqu’on fait un pas en arrière, il y a d’autres qui font tout pour que le pays recule de 10 pas en arrière et aujourd’hui, ils pointent du doigt certaines puissances alors que ce sont que nos propres dirigeants qui ont provoqué ces grands malheurs qui ne cessent de s’abattre sur nous. On dirait une épée de Damoclès sur la tête des fils du pays.
D’un autre côté, nous avons les groupes armés qui ne cessent de terroriser la population civile, de l’autre côté, l’embargo qui pèse sur nos Forces armées centrafricaines. Tous ces phénomènes reviennent à dire que la paix est partielle en Centrafrique plus précisément, dans la capitale alors que dans nos provinces, les civils ne cessent de vivre des cauchemars à cause des attaques meurtrières des groupes rebelles.
Malgré de nombreux efforts déployés par le régime de Bangui pour parvenir à la paix durable, à travers des manifestations pour la paix, un dialogue républicain qui est même en cours. Ce processus de paix lancé ne cesse de souffrir d’une double hémorragie dont, jusqu’ alors, aucun médecin du monde ne peut arrêter le saignement.