Par Marly Pala
Bangui 28 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Plusieurs pays d’Afrique sont secoués ces dernières décennies par de multiples mouvements terroristes. Et la plupart de ces menaces se sont transformées en rébellion pour détruire des régimes au pouvoir, ou revendiquer des postes dans le gouvernement, après quelconques accords de cessation des hostilités. Ce qui devient un nouveau système en Afrique.
Près de trois décennies, plusieurs pays d’Afrique sont secoués par des menaces terroristes qui se transforment ensuite par la rébellion. Ces mouvements armés illégaux, visent le pouvoir et ont pour objectif principal, la destruction des biens de l’Etat.
Et naturellement, ces forces armées non conventionnelles qui revendiquent telle ou telle place dans les gouvernements après un accord, ne sont pas originaires des pays où elles s’installent, mais elles ont été simplement sollicitées par les fils mêmes desdits Etats, assoiffés de pouvoir.
Aujourd’hui, si l’on fait le récapitulatif des coups d’Etat ou des rébellions en Afrique et qu’on cherche la raison, on n’en trouve pas une qui ne tient pas debout, si ce ne sont pas à cause des intérêts égoïstes pour des tiers individus et leurs clans. Ce qui fait reculer certains pays d’Afrique. Car, au moins chaque décennie, un régime doit être inquiété par des hommes armés.
Et ces conflits armés ont toujours des conséquences néfastes sur le développement socioéconomique de ces pays, puisque ces hostilités profitent toujours à ces commanditaires malintentionnés qui pillent, trafiquent et détruisent illégalement les ressources de ces pays.
En somme, la plupart des mouvements armés qui sont nés en Afrique, ne sont rien d’autres que des conflits d’intérêts personnels et claniques, commandités par les ennemis du progrès, qui n’ont qu’un objectif, celui de détruire les biens publics et laisser les peuples à la merci des mercenaires étrangers.
