Par Kizer MAÏDOU
Bangui 31 Décembre 2021–(Ndjoni Sango) : Les relations entre le Ministère de l’élevage et le syndicat national des Bouchers centrafricains (SYNABOCA) ne sont pas au beau fixe. Dans un entretien de Ndjoni-Sango réalisé le jeudi 30 décembre, Moïse Edmond HOULZIA, président du SYNABO, dénonce les tracasseries au niveau du marché de Bougoui, localité situé à 45 km sur l’axe Bangui-Boali.
Après être rétabli par la justice dans sa fonction syndicale dans un Etat de Droit, le SYNABOCA hausse le temps en décriant d’abord le prix de bœufs revu en hausse et dont les bouchers et consommateurs se plaignent.
En plus de la cherté du prix des bœufs, le président de SYNABOCA dénonce le payement des taxes non prévus par la loi et des véhicules qui leurs sont obligatoirement imposés pour le transport de leurs marchandises sur les marchés de vente.
Au regard du défenseur national des Bouchers centrafricains, le prix de transport d’un bœuf, depuis PK45 pour Bangui, est trop fixé par l’entité qui n’a d’ailleurs pas signé aucun document préalable avec les associations syndicales. A en croire le président pour une distance de 45 km, un boucher doit payer 10.000 FCFA pour le transport :
« Depuis un certain temps, le prix de la viande est en hausse et les consommateurs se plaignent. En dépit de cela, les Bouchers sont victimes de la situation avec des taxes qu’ils payent. Malgré cela, ils ont mis un véhicule là-bas dont ceux qui se sont mobilisés n’ont pas signé un contrat avec les associations des Bouchers ».
En usant de l’article 10 de leur organisation, le SYNABOCA a essayé d’apporter une solution sur le transport, chose qui n’a pas été facile. Heureusement après, une action devant la juridiction compétente, la justice a tranché et le SYNABOCA va reprendre son travail, a-t-il-fait savoir :
« Après plusieurs pourparlers, ils ont eu une position de ne pas diminuer le prix de transport, à l’article 10 alinéa 8 de notre statut, il est dit, on peut avoir des véhicules et transporter les marchandises de nos adhérents. Curieusement au niveau de la mobilisation au niveau du marché à bétail, le chef de Park qui ‘s’avère être la fille du DIRCAB, s’est levée pour dire vos véhicules-là faîtes-les sortir. A l’issue de cette démêlée, nous avons engagé une action en justice qui nous a donnés raison ».
Après le verdict rendu du tribunal de grande instance de Bimbo, le SYNABOCA va devoir reprendre légalement son travail en tant qu’association reconnue officielle.
Le syndicat promet de reprendre ses activités le mardi 4 janvier 2022 prochain. Il propose 6000F plus 1000 F de garantie pour le transport de bœufs de ses adhérent.
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