Par Thomas KOSSI
Bangui 03 janvier 2022- (Ndjoni Sango) : Les femmes et les enfants, d’après ce qui se raconte, ne trouvent pas à mourir dans des temps plus que difficiles. Les crises militaro-politiques comptent des milliers de ces personnes qui meurent terriblement. Aura-t-on oublié la sagesse des anciens qui auront traversé la vie bien avant nous ?
Que dire de ce qui se passe en ces moments en Centrafrique ? Les femmes et enfants dont les parents déplorent leur décès dans ces jours combien lamentables. Et pourtant, à ce qui se dit dans les temps dépassés, personne ne pensait que pleurer un mort d’une femme ou d’un enfant manquait de sens. Ceux-là ne devaient pas mourir parce qu’ils n’étaient pas concernés sur le terrain. Mais que se passe-t-il aujourd’hui en République centrafricaine ?
L’effectif des femmes et enfants dont les compatriotes pleurent leur disparition, appelle à réfléchir dessus. Ces compatriotes qui ne doivent pas se battre, pourquoi ont-ils trouvé la mort ? Leur disparition totale qui les aurait provoqués ?
Immanquablement, tous ceux qui désiraient la mort de cette tranche puisque la fin définitive les a surpris à court de route ne sont que des assoiffés du pouvoir. Bien d’entre eux ont déjà connu le pouvoir de l’Etat.
Faisons le bon train des femmes et enfants de Centrafrique. Ils ont à mourir, c’est vrai, mais mourir pour la vaine volonté des pouvoiristes, ce n’est que du pire effroi. Qui dira que le déclin de l’être humain n’est que la fierté de ceux qui jugent le monde comme la fleur du mal ?