Par Marly Pala
Bangui 27 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : La tentative de prise de pouvoir par les armes n’est jamais mentionnée dans aucune constitution des Etats du monde, particulièrement en Afrique. Mais en ce 21ème siècle, la déstabilisation des régimes démocratiquement élus, gagne les esprits des militaires africains. Que se passe-t-il réellement en Afrique, surtout de l’ouest ?
Le phénomène de la prise de pouvoir par les coups de force devient monnaie courante ces temps-ci en Afrique, notamment de l’ouest. En ce sens que plusieurs putschs sont enregistrés ces derniers six mois, précisément en Guinée Conakry où le lieutenant-colonel, Mamady Doumbouya qui est proche d’Alpha Condé, l’avait renversé.
Peu de temps après, au Mali, la junte dirigée par le colonel Assimi Goita, a chassé le défunt président Ibrahim Boubacar Keita, qui était démocratiquement élu.
Aujourd’hui, au Burkina Faso, une mutinerie entre les militaires, dans l’objectif de réclamer leurs conditions de travail afin de faire face aux menaces terroristes, a tourné au putsch, renversant, le président démocratiquement élu et réélu, Rock Marc Christian Kaboré. Ce qui est contraire aux principes de la constitution. Qu’est-ce qui provoque ces multiples coups d’Etat militaires sur le continent africain ?
Il faut affirmer que l’Afrique, particulièrement le Sahel, souffre de sérieux problèmes d’insécurité, liés aux gestations des groupes terroristes. Mais aussi, à la multiplication des coups d’Etat orchestrés par les militaires qui envisagent maintenant la marche sur le tapis rouge au détriment de leur mission assignée.
Ils ont bien fait de virer IBK. Il a passé sa vie à picoler…. au lieu de gouverner!