Par Thomas KOSSI
Bangui 15 février 2022—(Ndjoni Sango): Une peur terrible qui ébranle le penseur de la vie sociale en Centrafrique, c’est l’âge réservé aux filles devant fabriquer des enfants. Car, voir la porteuse de robe avec un appareil portable, fait terriblement et également peur. De quoi parle souvent ou toujours la fille avec un correspondant lointain?
Question pertinente ! Le contraire de l’homme pense augmenter la population de son pays. Mais à quel âge ? Parce que celui que l’on ne voit pas, l’inquiétude plane tant que l’on ne le connaît pas. Alors que généralement, ce n’est qu’un petit copain qui est au bout du fil. Un fabricant de fœtus.
Et de quoi s’intéresse-t-il quand sa conversation va vers une personne qui n’est pas de son espèce ou de son sexe ? Tout de suite, dira-t-on, il s’agit de rapports. Les rapports qui poussent le mâle vers la femelle.
Hier, le village ne parlait de ça qu’avec beaucoup de réserve. Ou même faisait–on très attention que ce secret ne soit pas connu de tous. Nous entendions parler de ceux qui n’avaient pas l’âge d’y comprendre quelque chose. L’on pense à celui qui est minable et qui ne doit pas connaître ce côté caché et presqu’inexistant.
Malheureusement en ces temps-ci, il n’y a pas de filles ou de jeunes personnes qui ne parlent pas de ça. A une certaine époque, une personne féminine de 9 « neuf » ans, avait accouché un bébé à Rio de Janeiro. Celui-ci était bel et bien beau, présentable et correcte. Le monde entier en a fait son chou gras. Mais en République centrafricaine que faut-il craindre ? Que cela ne se fasse point ? Illusion !
Le portable arrange tout aujourd’hui. De jour comme de nuit, tout devient plus que clair. L’on tisse les liens. Tout s’arrange, même s’il pleut, vente et tombe de la neige. La différence entre le garçon et la minette n’est point considérée. L’on ne voit que le pic. C’est alors que l’on se pose la question de savoir : « A quel âge fera-ton notre propre gamin », se demande un père qui se fabrique ?