Par Fofito Matthas
Bangui 15 février 2022—(Ndjoni Sango) : En République centrafricaine, faire quelque chose en attendant la définitive, est le domaine de définitions des autorités compétentes de ce pays. C’est le cas de colmatage des routes à Bangui, plus précisément celui du marché PK5, axe croisement Koudoukou, où les travaux effectués ont causé un incident et également la saturation des voies.
Il ne se passe pas un seul jour où l’on ne cesse de se plaindre à propos de la saturation des voies au marché KM5 situé dans le 3ème arrondissement de Bangui. L’embouteillage dû aux vendeurs installés au bord de la route, des cas d’accidents de circulation dus à la saturation des voies, des grumiers, à cela s’ajoute le colmatage des voies aux premières heures où la circulation devient dense.
Dans un pays normal où l’organisation de la masse est une clé pour la réussite, les choses ne se font pas au hasard ni en attendant comme ça se passe ici dans ce pays où n’importe qui peut faire n’importe quoi sans se gêner ; qu’il y a une autorité qui est au-dessus de lui. Le citoyen lambda ne cesse de critiquer et faire également des suggestions pour la bonne marche de ce pays, mais, hélas !
« Le colmatage de ces voies n’est pas une mauvaise chose. Selon moi, c’est un plus pour nous car ces routes sont dégradées et c’est normal qu’elles soient réparées. Mais il va falloir trouver aussi les horaires pour le faire et non aux heures tapantes où tout le monde se précipite pour se rendre à son lieu de service. Il y a également des engins qui circulent et autres moyens roulants », a suggéré Bruno, un passant.
Ces travaux paralysent non seulement la circulation mais, ça provoque également un incident de circulation. Tel est celui de ce matin où une voiture a renversé une personne à cause de la déviation et de la saturation des voies dues à ses travaux de réparation de l’axe croisement Koudoukou. Ces travaux effectués sont dus à l’inauguration du centre hospitalier Mamadou M’baiki qui vient de s’achever et qui aura lieu dans les jours à venir.
