Par Thomas KOSSI
Bangui 15 février 2022—(Ndjoni Sango) : Un souci qui étouffe le citoyen lambda, c’est le fait de voir des bâtiments construits dans le temps mais qui tombent en décrépitude aujourd’hui. L’on semble n’y accorder aucune attention. Et pourtant, cela relève du pays. Y prêter le moindre égard gênerait qui ?
Toutes les habitations héritées de l’époque lointaine sont proprement centrafricaines. Ce sont des bureaux et logements administratifs, des maisons de passages, et ce qui est encore plus utile à l’homme. Le grand tort que l’on note cependant, c’est que les femmes et hommes qui usent de ces endroits ne font aucun effort pour remettre ces places en bon ordre ou les remodeler.
On les emploie couramment pour des fins très indispensables. Ils rendent un service conséquent pour la nation. Alors, pourquoi ne pas donner toutes les peines qui conviennent à les remettre en l’état ? Alors que le gouvernement se bat pour reconstruire le pays, mais les administrés ne prennent soins des acquis de ces efforts.
Dans l’arrière-pays, à Bangui, à gauche et à droite, ces vieux logements souffrent de leur âge avancé. Personne n’y prête la moindre attention jusqu’à ce que, peut-être, l’étranger qui arrive d’ailleurs, y donne le petit soin. La remarque est faite et l’on se surprend que l’on y pense mais, manquant de ressources, l’on pense que quelqu’un surviendra un jour pour réparer le mal.
Le constat de ces inaptitudes ou immatures provient de partout. Dans les églises catholiques en général, les maisons où les vieux prêtres de l’Occident passaient leurs bienheureux temps d’évangélisation, sont abandonnées à elles-mêmes, parce que les remplaçants n’y prêtent aucun soin en ces temps-ci. Ils (les Noirs) y vivent cependant. Mais pourquoi ce sans-gêne ?
Soyons conscients en tout pour le bienêtre de tous. Car, en acceptant Dieu, nous devons tout accepter également, afin que la parole fasse le bien dont nous attendons tous les bienfaits. Ces édifices, ces camps de fonctionnaires d’Etat que nous négligeons sous le soleil. Mais pourquoi hésitons-nous à jouer le jeu, c’est-à-dire, revoir au propre ce que nous avons pu tirer comme fruit de leurs efforts qui est de tout refaire ce que nous avons hérité ?