Par Fofito Mattas
Bangui, 16 février 2022—(Ndjoni Sango) : La jeunesse centrafricaine dans son ensemble, est toujours considérée comme un fruit de l’avenir. Or, cette jeunesse est plutôt un fruit d’aujourd’hui et non de demain. En ce sens que cette jeunesse doit être également intégrée dans les affaires de l‘Etat, de participer aux grandes débats afin qu’elle puisse avoir de l’expérience pour guider non seulement ce pays vers le bon port, mais également ses progénitures.
Il est de coutume que des autorités centrafricaines disent que la jeunesse est l’avenir de demain. C’est Pourquoi, elle fait face à d’énormes difficultés de s‘intégrer et de s’émanciper.
D’un côté, il y a le manque d’emploi et de l’autre, la marginalisation de cette jeunesse, sans oublier la manipulation de ses braves jeunes gens à des fins politiques par certains leaders pour leur propre intérêt.
Pourquoi doit-on qualifier la jeunesse centrafricaine comme un outil du lendemain ? Certains jeunes diplômés ont eu l’opportunité d’intégrer les institutions publiques et privées, pendant que d’autres sont encore à la recherche d’emploi qui demeure un défi pour le gouvernement.
Combien d’entreprises nationales embauche les jeunes diplômés ? Et si aujourd’hui les ONG et organismes viennent à quitter la RCA, que deviendront alors ces jeunes qui sont censés prendre le destin de ce pays et assurer la relève?