Par Thomas KOSSI
Bangui 16 février 2022- (Ndjoni Sango) : La nature est remplie de tout, en ce qui concerne l’homme. Il y a ceux qui sont en bonne forme, d’autres, au contraire, ont les jambes, les bras, en désordre. Que peut faire la société devant ces handicapés soit à négliger soit à soutenir ?
Le monde entier regorge de ces types d’humains. Vu que nous sommes dans le même sac, ceux qui sont normaux doivent abandonner les semblables mal formés par un handicap ? Puisque les hommes ont à s’assembler pour mieux sauter, les uns ne peuvent regarder les infortunés demeurer dans leur tristesse.
Cependant, les informations disent que ces infortunés, malgré leur état défavorable et inapte, ne restent pas inertes. Ils sont braves dans le sens où les handicapés prouvent aux yeux du monde qu’ils ne peuvent ne pas oser tendre seulement la main de mendiant.
Que font-ils pour vaincre leur malaise ? La presse fait apprendre qu’un homme circulant avec un tricycle, se bat à Sibut plus qu’un être bien solide. Avec huit enfants, il cultive la terre et fait ce qui lui passe par la tête pour être au-dessus de l’oisiveté. Par cette force qui lui est propre, il surpasse, jour après jour, les difficultés d’ici-bas.
Les siens ne sont pas si malheureux comme le croient ceux qui pensent de cette manière. Parce que, ce qui doit les dépasser, ils le foulent au pied tant que leur père géniteur les sorte de là. Et puis la vie fait son petit chemin.
Le handicap qui met les personnes et les choses dans le pétrin, peut variablement changer de nature. Les incapables restent dans ce mal. Ceux qui pensent que ce n’est qu’un passage manqué de la vie, sautent au-dessus pour vivre comme l’être normal. La vie, comme le chante un musicien, est l’apanage de personne mais que chacun s’en sorte comme il pense. La belle vie, on la veut, mais que veut dire ne pas la croisée ?
