Par Fofito Mattas
Bangui 16 février 2022—(Ndjoni Sango) : Il ne se passe pas un seul jour où les victimes des violences sexuelles, conjugales, se plaignent en demandant la justice et réparation des crimes qui leurs ont été commises. Malgré les différentes plaintes déposées dans les instances judiciaires, la justice et la réparation ne leur sont pas encore rendues.
En République centrafricaine, il existe plusieurs plateformes et Associations qui luttent pour défendre le droit des femmes et des filles. Ces mouvements utilisent des canaux de communication pour sensibiliser le grand public et les différentes couches sociales sur la lutte contre les violences basées sur le genre. C’est un défi à relever pour les femmes et les filles pour se faire entendre.
Selon les cas constatés, certaines victimes de violences sexuelles et conjugales préfèrent le silence et souffrir psychologiquement de ce traumatisme pour la simple raison que cette situation touche à leur vie privée ainsi qu’à leur personnalité.
Or, pour que la justice soit faite, il va falloir que la victime elle-même puisse dénoncer le coupable afin que les autorités judiciaires ainsi que les unités de défense des femmes à l’exemple de l’UMIRR, puissent engager des poursuites judiciaires.
Ce qui est malheureux est que bon nombre de ces coupables sont restés impunis et continuent leur petit bonhomme de chemin. Que deviennent alors ses femmes et filles aux yeux de leurs bourreaux ?
La femme est un être humain à part égale que l’homme. A la seule différence qu’elle donne la vie à l’être humain. Alors, pour combien de temps ses donneuses de vies vont –elles souffrir à cause des actes ignobles et atrocités subies par certains hommes qui se croient tout permis et intouchables ?
