Par Fofito Mattas
Bangui 17 février 2022— (Ndjoni Sango) : Le système éducatif centrafricain souffre depuis un moment d’une hémorragie qui ne dit pas son nom. Tantôt ce sont les enseignants qui font la grève, tantôt les crises politiques qui renvoient les élèves et les étudiants aux quartiers. Alors, ces facteurs négatifs sont-ils à la cause de la baisse de niveau chez les apprenants ?
L’école est un lieu d’apprentissage où l’étudiant et l’élève sont censés recevoir des connaissances venant de la part des encadreurs. Ce centre pédagogique est souvent limité dans la transmission des savoirs aux apprenants à défaut de certains manquements qui peuvent permettre aux apprentis d’avoir un bagage complet.
C’est pourquoi, pour combler certaines failles et vides, l’encadré doit également se cultiver et se documenter afin de combler ces vides.
Selon les constats faits et autres témoignages, bon nombre d’élèves et mêmes ceux qui sont à l’université, que ça soit public ou privé, ont des difficultés de se prononcer et parler correctement la langue officielle qui est le français. Avec cette allure, peut-on avoir des cadres de demain avec le langage facile ?
Des fautes d’orthographe, des lacunes et pire encore, des confusions linguistiques, sont les manquements auxquels font face les étudiants et les élèves actuellement.
Peut-on dire que c’est un défaut lié au manquement de bons encadreurs ? Pourtant, la langue française qui est une langue universelle et enseignée même à l’école, ne devrait pas être un handicap pour ces apprentis. Il existe en République centrafricaine plusieurs centres de formations en langue française que l’on peut citer, le centre culturel français, communément appelé Alliance Française de Bangui (AFB).
Cette institution offre des panoplies de formations dans différents domaines pour rehausser le niveau et même des cours de recyclages pour faciliter la bonne maîtrise de cette langue et autres langues également.
L’autre cas constaté est que l’utilisation des outils informatiques à l’exemple de l’ordinateur, est également un grand souci. Car, il y a même des étudiants et élèves du niveau supérieur qui ne savent pas manier cet instrument. Pour faire face à cette situation, les apprenants doivent doubler des efforts en en prenant en sérieux la gravité, pour relever le grand défi qui les attend dans l’avenir.
