Par Erick NGABA
Bangui 22 Février— (Ndjoni Sango): Un après l’arrestation des quatre militaires français à l’aéroport international Bangui M’poko pour atteinte à la sûreté de l’Etat, le parquet de Bangui annonce à travers un communiqué l’ouverture d’une enquête régulière pour clarifier les faits.
Quatre militaires français présentés comme personnel de la Minusca à Bangui ont été arrêtés par les forces de l’ordre centrafricaines à l’aéroport international Bangui M’poko, le lundi dans l’après-midi. Ils sont soupçonnés d’un coup contre le président Touadera. Un jour après, l’enquête a donné
« Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que les quatre militaires seraient des légionnaires de nationalité française, italienne, bulgare et roumaine, lesquelles affirment qu’ils sont des éléments de la MINUSCA. Mais, curieusement au lieu d’utiliser un véhicule estampillé UN appartenant à la MINUSCA, ils ont choisi d’utiliser un véhicule banalisé de marque TOYOTA V8 blindé, vitre fumé qu’ils auraient pris en location. Fort de ce qui précède, le parquet de la République près le tribunal de grande instance de Bangui a décidé de lancer une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits », indiqué le communiqué du parquet de Bangui.
Les quatre militaires français sont soupçonnés par les autorités sécuritaires d’une conspiration d’atteinte à la sureté de l’Etat centrafricain ont été appréhendés à bord d’un véhicule blindé, lourdement armé.
Même si l’Ambassade de France à Bangui et la Minusca ont tenté de part et d’autre de donner leurs versions à travers des communiqués de presse, l’enquête du parquet de Bangui aboutira par une clarification de cette affaire qui continue de défrayer la chronique.
L’arrestation de ces quatre militaires vient huit mois après cette d’autre militaire français du nom de Juan Remy Quignolot qui croupit encore en prison à Bangui pour espionnage et atteinte à la sûreté de l’Etat.