RCA: quand Antonio Guterres méprise les lois centrafricaines

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Le SG de l'ONU Antonio Guterres avec le président centrafricain Faustin Archange Touadera à Bangui @photo Erick Ngaba

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 25 février 2022— (Ndjoni Sango) : Tout se passe comme si la République centrafricaine ne dispose des lois pour faire face aux multiples crimes impliquant les casques bleus de la Minusca. L’ONU continue de fermer les yeux sur les bavures commises par ses militaires sur les civils dans le pays.

Les trafics d’armes, diamants, viols, meurtres des civils sont entre autres les multiples crimes perpétrés par les contingents de la MINUSCA en République centrafricaine. Malgré la gravité de la situation, les auteurs de ces actes ne sont jamais poursuivis pour que la justice soit faite.

On déplore par ailleurs que l’ONU ne fait aucun commentaire sur les faits reprochés aux casques bleus en RCA.  L’ONU ne s’est jamais préoccupé de la situation des victimes des casques bleus.

Plusieurs plaintes des victimes sur les crimes commis par des soldats de la paix sont envoyées à l’ONU, mais les dossiers placés dans les placards. Aucune suite n’est jusque-là donnée aux multiples victimes des soldats onusiens en République centrafricaine.

Récemment, le contingent portugais de la MINUSCA a été accusé par le gouvernement portugais de trafic illicite de diamants et de la drogue. Il y a eu même une opération de perquisition et d’arrestation au Portugal contre les militaires portugais ayant été déployés au sein de la MINUSCA en RCA. Mais, Antonio Guterres a fermé les yeux sur ces faits. Il n’a fait aucun commentaire pour condamner cela ou pour poursuivre les auteurs violent dérobent les principes de l’ONU.

Voilà un autre cas qui est arrivé le lundi passé quand les légionnaires et mercenaires français de la MINUSCA voulaient tenter à la vie du président centrafricain, Faustin Archange Touadera, à l’aéroport international Bangui M’poko. Ils ont été arrêtés par les forces de sécurité centrafricaines. Et le procureur de la République centrafricaine a ouvert une enquête pour faire la lumière. Le début de l’enquête a donné des éléments qui attestent que les quatre légionnaires de la MINUSCA ont voulu mettre fin à la vie du président Touadera.

Mais le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a seulement demandé leur libération sans se rendre compte des faits graves pour lesquels ils sont reprochés. C’est une sorte de mépris sur les lois de la République centrafricaine.

C’est aussi une manière pour l’ONU de fermer les yeux sur les crimes commis par ses soldats de la paix dans le pays. Or, la population centrafricaine ne cesse de dénoncer ces bavures qui ont fait beaucoup de victime dans le pays.

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