Par Marly Pala
Bangui 28 avril 2022—(Ndjoni Sango): Le monde célèbre ce 28 avril 2022, la journée internationale pour la sécurité et la santé au travail. Une occasion qui donne l’opportunité aux travailleurs de se prononcer sur l’amélioration de leurs droits dans les différentes entités où ils exercent. Qu’en est-il des travailleurs centrafricains dans les institutions publiques et privées ?
Le travail fait développer un pays et redonne à l’homme sa place dans la société en termes de dignité et d’autonomie. Il donne de la valeur et impose le respect. Cependant, certaines mauvaises conditions enfreignent le bon fonctionnement dans toutes les institutions à travers le monde. Car dans certaines administrations, on note l’absence des matériels et outils de travail. Ce qui fait que beaucoup employés travaillent dans des conditions déplorables.
Ce que déplore, un travailleur sous l’anonymat : « Nous savons tous que notre pays est sorti d’une crise qui a duré pendant plusieurs années dans lesquelles, de nombreuses institutions ont été vandalisées. Ce qui a provoqué la disparition et le manque de plusieurs matériels bureautiques, laissant les fonctionnaires dans des conditions déplorables. Mais ces cas ne sont pas les seules raisons qui provoquent les conditions déplorables dans le travail. Certaines administrations n’accordent pas des moments de congé ou de repos à leur personnel. Pour d’autres, les meilleures conditions de travail ne sont pas réunies. Donc, si ces administrations veillent au respect du code de travail, plusieurs conditions seront réunies », a-t-il souhaité.
Cette journée de sécurité et de santé au travail a été décrétée en 1996 afin de mettre la lumière sur les conditions de travail des fonctionnaires des institutions publiques et privées. Elle intervient deux jours avant la journée internationale du travail, célébrée le 1er mai de chaque année.