Par Cyrille YAPENDE
Bangui 1er juin 2022—(Ndjoni Sango) : Le président de l’assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, a exigé le 30 mai 2022 la levée totale et définitive de l’embargo imposé par l’ONU qui pèse sur les forces armées centrafricaines (FACA) depuis 2013, suite à la prise en force du pouvoir par les rebelles de la coalition Seleka.
La première session ordinaire du parlement de 2022 se boucle avec le discours de son président qui brosse les points des questions politique, sécuritaire et diplomatique de son pays.
Dans son discours, le député de la nation s’est prononcé sur la question de l’embargo du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui empêche des FACA de se réarmer convenablement en armes.
« La question de la levée totale et définitive de l’embargo sur les armes imposé aux Forces Armées Centrafricaines (FACA) demeure une priorité majeure pour les Elus de la Nation que Nous sommes. Nous exigeons purement et simplement la levée totale et définitive de cet embargo », a-t-il lâché.
Sur cette question de sanction, le député de Baoro, a informé qu’ils ont également reçu une énième délégation du Comité des Sanctions des Nations Unies, composée de trois (3) experts de son secrétariat.
Les échanges avec ses membres ne nous ont pas véritablement permis d’avoir des discussions pouvant avoir un impact positif sur la question de la levée totale de l’embargo, a-t-il regretté.
Face à cette situation, le président du parlement mise sur la mission onusienne en Centrafrique et compte particulièrement sur Valentine RUGWABIZA, représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, Cheffe de la MINUSCA pour restaurer la sécurité dans son pays.
Lors de notre rencontre avec la représentante de l’ONU en RCA le 20 avril 2022, « Elle s’est par ailleurs dite personnellement convaincue que la MINUSCA peut efficacement contribuer à la sécurité de la République Centrafricaine. Pour ce faire, elle aura besoin de l’appui de tous les services en charge des questions de sécurité, dans les règles de fonctionnement des Nations Unies et dans une sorte de complémentarité avec les FACA », a-t-il ajouté.
Il est à rappeler que lors de sa première conférence de presse, tenue à Bangui, le 18 mai dernier, la représentante spéciale du SG de l’ONU, a précisé que la question de l’embargo, les prérogatives appartiennent exclusivement aux 15 membres du conseil de sécurité.
Pour elle, la MINUSCA n’a pas le pouvoir d’influencer un régime de sanction mais la mission peut toutefois aider le gouvernement centrafricain dans la mise en œuvre des objectifs de référence définis à cet effet par le conseil.
Pourquoi ne pas doter en matériel ceux qui en ont vraiment besoin? C’est- à-dire les FACA sur le terrain au lieu de suréquiper BIT, escadron du vent noir et autres unités au nom ronflant qui ne font que rester à Bangui?
La police a-t-elle besoin de mitrailleuses lourdes pour arrêter les voleurs et autres malfaiteurs? Ces mitrailleuses font défaut aux FACA qui eux en ont vraiment et cruellement besoin!!!
Et je ne parle pas des gilets pare-balles ou des munitions en quantité insuffisantes…